La Disparition d'Alice Creed

La Disparition d'Alice Creed (2009)

  • Titre original: The Disappearance of Alice Creed
  • 1 h 40 min | Crime, Drame, Thriller | 23 octobre 2009
    Note
    5/10
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    Dans un quartier huppé, deux hommes enlèvent une jeune femme : Alice Creed. Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Pourquoi elle ?

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    Nouvel huis clos sur fond d’enlèvement, la principale réussite de ce petit film est sa volonté de vouloir faire simple et  de construire son récit autour de seulement 3 personnages : les 2 ravisseurs et la pauvre victime, Alice Creed. Aucune intervention d’un tiers ne vient perturber le déroulement de l’intrigue. Pas d’intervention policière, ni d’un négociateur et même pas du riche paternel si souvent mentionné, les agresseurs ne traitant avec lui que par téléphone ou mail.

    Le film démarre d’abord sobrement sur les 2 hommes qui préparent  la scène du crime ( un appartement plutôt glauque retapé et insonorisé) puis a très vite recours à un premier twist qui le ralentit au lieu de l’aider à avancer ; pourtant il avait si bien débuté. Un premier faux pas donc. Alice ne serait pas une si gentille fille, va t-elle se laisser faire  ? En réalité, son enlèvement n’est pas fortuit. Ce trio fait la force du début du film ; tout comme la présentation du décor très bien rendue mais cela renvoie le film dans la catégorie du thriller banal 100 fois déja vu ; ce qui est bien dommage. Le spectateur a du mal à suivre tous les nouveaux rebondissements, jusqu’au final qui arrive à grand renfort d’un nouveau twist.

    La réalisation trop classique pèche à combler le manque d’originalité dans la 2ème partie du film et une fois les enjeux dévoilés, on se désintéresse très vite. On revient alors dans une énième version du triangle amoureux (mini spoiler car pas ce qu’on peut croire en premier lieu). Côté casting, la sublime Gemma Arterton (Prince Of Persia) revient dans un rôle pas évident (elle est pratiquement tout le temps attaché) et elle prouve qu’elle peut jouer autre chose que la faire-valoir féminine des blockbusters. Les deux autres acteurs sont très bon eux aussi. La tache n’étant pas facile car tout le film repose en fait sur eux.

    La violence est malgré tout présente, elle se veut réaliste et la mise en scène évite tout superflu ; tout cela est sublimé tout de même par un excellent score bien présent de Marc Canhan (compositeur de jeux essentiellement).

    Par Colin

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