Wither

Wither (2013)

  • Titre original: Vittra
  • Note
    6/10
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    Le film suit Ida et Albin, un couple heureux parti pour un weekend dans une maison planquée dans la vaste campagne suédoise. L’objectif est digne d’une pub Decathlon : profiter de la nature avec toute une bande d’amis. Mais en-dessous du plancher de la vieille bâtisse, sommeille une force démoniaque toute droite sortie des tréfonds de l’histoire suédoise.

    Vendu comme le “Evil Dead suédois”, Wither est effectivement très fortement inspiré du premier film de Sam Raimi. Alors, pâle copie ou adaptation sous hormones nordiques ?

    Le cliché du chasseur préférant attendre qu’il soit trop tard pour raconter tout ce qu’il sait sur la malédiction 

    Le film suit Ida et Albin, un couple heureux parti pour un weekend dans une maison planquée dans la vaste campagne suédoise. L’objectif est digne d’une pub Decathlon :  profiter de la nature avec toute une bande d’amis. Mais en-dessous du plancher de la vieille bâtisse, sommeille une force démoniaque toute droite sortie des tréfonds de l’histoire suédoise. On récapitule :  une bande de jeunes (en rut), une vieille cabane isolée au fond des bois, une malédiction en attente d’esprits à posséder… On ne vous a pas menti, le pitch est celui du premier Evil Dead, la blondeur suédoise du casting en plus. Le scénariste ne cache même pas ce copier/coller et fait même explicitement et à plusieurs reprises référence au film de Raimi avec notamment une scène d’enterrement avec éclair zébrant le ciel nocturne ou bien une trappe qu’il vaudrait mieux éviter d’ouvrir. Le final diffère cependant de l’oeuvre matricielle mais, manque de bol, ressemble énormément à celui de son remake officiel sorti cette année, avec un petit côté “conclusion du premier Rec” en prime.

    Dans le genre “copier/coller” d’Evil Dead…

    Comment le film arrive-t’il donc à compenser cette impression de “déjà vu” total ? En y allant à fond sur les débordements gores… Et à ce titre, les amateurs seront servis : séquence de décapitation en plan serré, utilisation peu catholique d’une vrilleuse, échange de fluides non recommandés par les règles d’hygiène, maltraitances oculaires et autres sévices qui laissent parfois penser que le réalisateur fut très inspiré par la bande-annonce du remake ultra-sanglant réalisé par Fede Alvarez. Question dégaine de l’enfer, les possédés ont un look qui n’a pas dû coûter plus cher qu’une paire de lentille et une bonne douche de faux sang. Malgré tout, la mise en scène les met bien en valeur et certaines apparitions restent assez impressionnantes. On regrette néanmoins quelques ajouts de CGI type “fausse fumée” ou “giclée de sang numérique” qui pour le coup font vraiment cheap.

     Y a plus de vodka !!!

    Hormis pour ces effets et maquillages permettant d’aller beaucoup plus loin que dans les années 80’s, il est quand même marrant de voir que Wither n’arrive pas à la cheville de son modèle. Première raison : pas de Bruce Campbell dans le casting… Les personnages manquent vraiment de charisme, cela hormis ce grand-frère en mode beau-gosse tout droit sorti d’une pub pour Tony & Guy. Côté action, les affrontements manquent également de dynamisme et d’envergure et on se rend d’autant plus compte du talent déployé par Raimi sur le Evil Dead original. Wither, parfois un peu trop mou du genou, manque ainsi de l’énergie passionnée qui a fait la marque de fabrique de son glorieux aîné. On regrette également une mise en tension un peu trop vite expédiée, la première transformation en possédé arrivant ainsi un peu trop vite, ne laissant pas le temps au spectateur d’angoisser sur ce qui va arriver une fois le premier personnage contaminé…

    Cette reprise suédoise du premier Evil Dead s’avère donc assez fun même si complètement dénuée d’originalité, les effets horrifiques compensant un peu le manque d’inventivité générale que ce soit dans les rebondissements ou la mise en scène. Un film que l’on conseillera donc aux fans complétistes du genre “démon dans les bois” ou ceux recherchant un divertissement gore un peu passe-partout…

    Critique par Alex B

    Trailer

    Et comme on est des gens chouettes, voici en bonus les posters alternatifs d’un film qu’on retrouvera chez nous très probablement en direct-to-dvd…

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