Zombie Ass: The toilet of the dead (2012)

Alors comme ça on clique sur la chronique avec « Ass » dans le titre ? Ah ça pour lire des articles sur des films avec du cul y a du monde… Et bien vous n’allez pas être déçus, le bien nommé Zombie Ass va vous en donner des fesses et des zombies. Avant de visionnez ce chef-d’œuvre, invitez des potes, débouchez une bouteille de rosé bon marché, et préparez des spaghettis, on pénètre au plus profond de la série Z japonaise déviante et déconneuse.

Ça commence comme une petite péloche d’horreur fauchée comme on en a vu mille, cinq potes partent en week-end pour aller camper. Mais Japon oblige, l’héroïne est (la seule) habillée en écolière, le nerd a lunettes vomit au bout de deux minutes, le macho de service est un punk qui prend des cachetons d’exta, sa copine est cocue et soumise, et la bonnasse de service veut goinfrer des vers solitaires pour maigrir et faire carrière dans le mannequinat… Jusqu’ici tout va bien… C’est après avoir gobé ledit ver que notre apprentie modèle actrice X est prise de terribles maux de ventre et se réfugie aux toilettes (et oui on voit ses fesses, et en gros plan, et plusieurs fois). Et là, qui c’est donc qui sort des toilettes ? Des zombies certes, mais des zombies qui lancent de la matière fécale sur nos cinq jeunes. C’est partie pour le grand show scato promis par le titre !

Qui dit maux d’estomac dit flatulences, donc notre porn star en devenir lance une attaque « pet sans fin » (sic) qui s’apparente au nuage de sable du film « La Momie » puisqu’on discerne un visage dans cette tornade malodorante. Génie cinématographique… S’en suit une longue séquence de déglingage de zombies à la hache, au shotgun, à grands coups de high kicks (bien sûûûûûûr l’héroïne est ceinture noire de karaté). Le sang en CGI foireux gicle de partout, ça démembre, ça vomit, ça pète, c’est la fête. Et ça permet à une des filles de s’exclamer à juste titre « Mon cul l’a tué ». Prends ça dans ta gueule le bon goût !

Attendez j’ai perdu le fil… Ouais le réalisateur aussi. Bon ok là on dit qu’un savant fou arrive de nulle part et nous explique que l’épidémie provient de vers « nécro-anaux », ces gentils animaux qui sortent du rectum pour transformer les gens en morts-vivants. Du génie je vous dis… Mais ô jeunes naïfs que vous êtes, il ne faut pas se fier aux apparences car le savant fou est en fait fou, et contamine à leur insu nos héros. Sans transition, on a le droit à une scène de douches entre filles dévêtues, et à un flashback où l’on comprend enfin que notre jeune karateka a toujours pensé que la pureté était liée à son sphincter… DU. GENIE.

Bref, nos héros s’échappent, les zombies arrivent et se mettent à quatre pattes en exhibant leurs parasites respectifs. “Je maudis vos culs dentés, démons” s’écrie le nerd dans un accès de lucidité avant de se sacrifier en tuant le scientifique. En guise d’apothéose, une scène de ver qui n’est pas sans rappeler Urotsukidoji et Evil Dead, ainsi qu’un combat pétaradant entre la reine mère des créatures et notre écolière qui utilise un jet pack artis-anal (tant de génie, c’en est presque trop…). Et alors que le duel tourne en sa défaveur, tel le Phoenix renaissant de ses cendres quand on le croyait constipé, [ATTENTION SPOILER] elle fera enfin son premier pet, le prout fondateur, le vent matriciel, la flatulence originelle qui libèrera sa puissance cachée, lui permettant de vaincre le démon lubrique. La vesse est dite. Amen

Mad Sam