[Critique ] The Beach House

[Critique ] The Beach House

Réalisation :  Jeffrey A. Brown
Production : Andrew Corkin, Tyler Davidson, Sophia Lin
Scénario : Jeffrey A . Brown
Acteurs : Liana Liberato, Noah Le Gros, Mary Ann Nagel
Année : 2019
Durée : 1h27
Notre note : 5/10

Présenté en première mondiale au FEFFS avant un prochain passage au Festival de Sitges, “The Beach House” est un film de micro invasion se passant en bord de mer, c’est là qu’un jeune couple vient passer ses vacances. Les deux protagonistes y rencontrent des amis au père du héros. Ensemble ils vont subir des mutations suite à une invasion d’un organisme d’origine inconnu.

Premier film de Jeffrey A. Bown, l’intrigue de “The Beach House “est des plus classique : il s’agit du début d’une invasion par des entités venue d’ailleurs. Qu’a-t-il donc pour se démarquer des autres métrages du même genre ? Soyons honnêtes : pas grand chose. Faute d’un script consistant, la première partie du film parait être sans fin, à base de discussions sur les huîtres (véridique), des dialogues sur les études en chimie de l’héroîne qui se trouve être aussi aspirante astrobiologiste. On vous passe les détails sur la vie de son petit ami anti-conformiste, puis sur des discussions sans fin suite à l’ingurgitation d’herbes thérapeutique.

Heureusement, l’intrigue se reveille dans la seconde moitié du métrage, lorsque les protagonistes commencent à subir des mutations tantôt peu ragoutantes ( l’extraction d’un parasite d’un pied, la découverte d’un corps sur lequel pousse un autre corps…). Dans tout les cas, les effets spéciaux sont soignés, et il en est de même de la réalisation. Le film comprend de très jolies séquences, au cadrage souvent judicieux. En s’attardant sur des plans parfois superbes, Jeffrey A. Bown livre de belles images, notamment lors des scènes sous marines, ce qui est un luxe dans le monde du cinéma.

Au final, “The Beach House” est un film qui sent le déjà vu, et les rares scènes chocs ne lui rendent pas service. La faute à un script qui tente de faire atteindre la durée réglementaire d’un long métrage. Le film reste tout de même recommandable pour ses qualités de réalisation. On souhaite à Jeffrey A. Bown qu’il transforme l’essai avec son prochain film.

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