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Helix saison 2, stoppée en pleine chute

Alors qu’Alan est recherché par les autorités après avoir attaqué les locaux d’Ilaria, Peter prend la tête de son équipe du CDC et se retrouve avec Sarah et Kyle Sommers sur une île où un étrange virus vient d’apparaître. Ils rencontrent alors le mystérieux Michael et son culte qui en savent plus qu’ils ne le disent sur ce qui se passe.

Après nous avoir laissé dans le froid de l’Arctique, nous retrouvons le Dr Farragut et son équipe sur une île isolée de l’Atlantique Nord, en proie à une nouvelle épidémie. Cette fois, ce n’est plus Alan qui mène la barque, mais son frère Peter, définitivement revenu de son état de créature sanguinaire dans la 1ère saison. Bien que prête à aider, la communauté locale se montre néanmoins hostile à l’équipe, se montrant secrète et évasive dans leurs réponses aux questions… Là on commence à se dire que ça sent un peu le réchauffé, et ce sentiment ne va pas s’améliorer !

L’épisode pilote nous laisse entrevoir pas mal de « sous-chapitres » avec des histoires à tiroirs plutôt multiples. La production se permet même une double temporalité avec le personnage de Julia au cœur de l’intrigue. Après l’engouement des 3 premiers épisodes avec la découverte d’une secte mystérieuse et de nouveaux personnages, le questionnement sur la situation dans laquelle se trouve Alan, on se sent (très) vite perdu.

Au fur et à mesure que l’intrigue avance, on se rend compte que chaque personnage a une multitude de secrets cachés. Les changements de temporalité à répétition, les twists sortis de nulle-part, la surenchère pour faire subir toujours plus à chacun, finissent par nous faire complètement décrocher.

Les membres de la secte vivant sur l’île sont suffisamment en manque émotionnel pour cautionner tout et n’importe quoi de la part de leur leader, qui reçoit un véritable culte de l’extrême. L’histoire voudra mettre en lumière une « étude » de la famille, sous toutes ses formes. La relation entre les Farragut, l’émancipation du petit frère, la perte de contrôle du grand, la relation père/mère/fille dans le milieu des sectes, la maternité… tout y passe !

Néanmoins, si tous les conflits entre les personnages finissent par être le seul carburant qui fait véritablement avancer cette histoire et qui lui donne presque un sens, le show reste « fidèle » à lui-même en multipliant les rebondissements et les révélations. Impossible de savoir si toute cette absurdité est assumée ou non, mais cette 2e saison replonge facilement dans l’horreur la plus simple, effusion de sang et absence de pitié au premier rang. On déplorera quand même les quelques « copié-collé » de certaines intrigues du scénario sur X-Files… « Hot Zone », « Le Miel et les Abeilles »… Bon.

L’arrêt de la série avec une seconde saison qui ne s’achève pas sur un « end of the story », reflète bien le sentiment que l’on a après le visionnage. A force de vouloir être une forme de divertissement qui ne demande pas de réfléchir, de prendre la chose au sérieux ou de s’impliquer, on se désintéresse. Difficile d’être attristé par cet arrêt en plein vol, qui ressemblait d’avantage à une chute en piqué !

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