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30 Jours De Nuit : Jours Sombres

Affiche du film "30 Jours De Nuit : Jours Sombres"

© 2010 Ghost House Pictures − Tous droits réservés.

Après avoir survécu aux 30 jours de nuits ayant transformé sa ville natale en garde manger pour descendant de Dracula, Stella parcoure les Etats-Unis, menant conférence sur conférence pour convaincre le grand-public de l’existence des vampires. Après s’être fait remarquer en faisant cramer trois d’entre eux devant une assistance médusée, une équipe de chasseurs de vampires débarque chez elle. Stella y voit l’occasion d’approcher Lilith, reine vampire responsable de l’extermination de sa ville natale et de la mort sous UV de son mec.

Le premier volet n’ayant pas eu le succès escompté, sa suite sort directement en DVD. Qui dit direct sur ta télé implique aussi budget vu à la baisse : bye bye David Slade à la réalisation, ici remplacé sur ce « 30 Days of Night : Dark Days » par Ben Kentai. Le jeune réalisateur a fait ses armes sur la web serie suivant le premier film. Il connait l’univers, c’est au moins déjà ça.

Le casting est aussi un peu low-cost : une rescapé de « Lost », Kiele Sanchez, remplace ainsi Melissa Georges dans le rôle de Stella et on y perd pas mal en subtilité de jeu. L’actrice résume la plupart du temps son personnage à la même expression sévère et dépressive. Pour le reste du casting on retrouve Harold Perrineau (Michael dans Lost) qui relance la mode du « noir qui décède dès la première bobine », Diora Baird dans un rôle bien ridicule – la modèle qui exposait ses formes généreuses dans « Wedding Crashers » joue un personnage aussi bad-ass dans les moments calme que complètement flippée dès la nuit tombée – et Rhys Coiro, vu dans Entourage, est plutôt bon dans le rôle de l’équipier « avec plus si affinité » de Stella.

Malgré ces quelques à-priori, le film s’en sort pas mal et les amateurs de films de vampires y trouveront leur compte. L’ambiance « pilote de bonne série télé » s’oublie même lors des scènes d’attaques. Forcément moins nombreuses, cadrées serrées, elles restent néanmoins bien frénétiques. Les vampires, au maquillage réduit (et malheureusement plus proches d’un “Blade” que du look démoniaque du premier “30 Jours de Nuit“), sont toujours aussi énervés, se jetant sur leurs victimes en criant comme des damnés et Mia Kirshner incarne une Lilith bien glaciale. La réalisation ne lésine pas sur le gores et, hormis quelques CGI foireux (voire une des scènes du début où un vampire saute d’un toit), les effets spéciaux tiennent la route.

Même si l’on perd l’originalité du premier volet et son côté “film de siège”, cette suite est d’une qualité plus qu’honorable pour un DTV. Approfondissant la mythologie créée dans le premier épisode, le film se dégage aussi des autres productions par ses atmosphères mélancolique créées grâce au personnage de Stella et l’évolution de son deuil au fil des révélations de cet épisode.

Par Alex B

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