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Annabelle

Affiche du film "Annabelle"

© 2014 The Safran Company − Tous droits réservés.

John Form est certain d’avoir déniché le cadeau de ses rêves pour sa femme Mia, qui attend un enfant. Il s’agit d’une poupée ancienne, très rare, habillée dans une robe de mariée d’un blanc immaculé. Mais Mia, d’abord ravie par son cadeau, va vite déchanter. 
Une nuit, les membres d’une secte satanique s’introduisent dans leur maison et agressent sauvagement le couple, paniqué. Et ils ne se contentent pas de faire couler le sang et de semer la terreur – ils donnent vie à une créature monstrueuse, pire encore que leurs sinistres méfaits, permettant aux âmes damnées de revenir sur Terre : Annabelle…

Mis en place quelques semaines seulement après le succès au cinéma de The Conjuring,  Annabelle a voulu surfer sur un personnage fort du film, qui avait frissonner des millions
de spectateurs. La poupée maudite avait indéniablement un fort potentiel, de par son look mais aussi son historie et sa mythologie, on attendait justement d’en savoir plus avec ce spin off.

Dès la vision de la bande-annonce, on savait qu’on allait être déçus : Annabelle s’avère être malheureusement un film gratuit qui n’apporte rien, et qui ne répond pas aux enjeux évoqués dans The Conjuring.  Il était pourtant facile de faire un petit film d’ambiance avec une poupée maudite, d’autres l’ont fait avant avec une inventivité remarquable ( Dead Silence, Chucky pour ne pas les nommer ). Mais là, le manque d’ambition transparait dans chaque plan : les personnages sont poussifs, même la poupée ne fait finalement presque plus peur…

Mention spéciale pour le couple censé être au centre de l’histoire, deux héros dont la fadeur a rarement été aussi agaçante : leur décisions sont débiles, leur charisme est absent, bref, on se désintéresse de  leur sort dès les premières minutes. Les effets horrifiques ne sont pas plus satisfaisants, à croire que pour suggérer l’effroi, certains pensent que les bruits du voisin du dessus et les ombres sur les murs sont suffisants. Les références sous forme de copier/coller ne le sont pas non plus ( Insidious, Rosemary Baby.. ) et les jump scares, encore moins.

Tout ça pour dire : ne vous fiez pas à l’affiche d’Annabelle qui essaie de faire croire que “La peur est de retour”. L’ennui, lui est bel et bien présent. On se demande même comment un tel film peut sortir en salles, on a vu des DTV de bien meilleure qualité, bénéficier d’une distribution bien moins importante. A oublier.

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