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Cloverfield

Affiche du film "Cloverfield"

© 2008 Paramount Pictures − Tous droits réservés.

Après une série de buzz, de photos disséminées un peu partout sur la toile, un titre mystérieux “1-18-08” et une affiche aussi peu évocatrice… On ne savait pas trop à quoi s’attendre. On y est donc allés dans cette ambiance de mystère… Sans regarder le trailer, en essayant de passer à coté des informations pullulant de tous les côtés…

© 2008 Paramount Pictures − Tous droits réservés.

Ici, la menace est inexplicable (à défaut d’être invisible) et l’accent est avant tout mis sur la notion de chaos dans une cité moderne qui se croyait, une fois de plus, imprenable.

Pour coller au plus près de l’action de ce film catastrophe, Matt Reeves a décidé de nous faire suivre l’histoire de l’intérieur. Ce sont les héros qui filment avec une caméra vidéo les événements. Ce procédé, piqué à un autre film qui avait fait son effet à l’époque, Le Projet Blair Witch, nous place donc forcément au cœur de la catastrophe, aux côtés des protagonistes. Ce mode d’enregistrement de l’action ne cède pas au spectaculaire, alors qu’un film catastrophe fait souvent la part belle justement au spectacle de la catastrophe. Ici, la catastrophe fait peur, donc on préfère se cacher plutôt que la filmer. Les multiples scènes spectaculaires ne sont donc montrées que d’un œil furtif et il faut saluer cette démarche qui va à l’encontre des attentes de tout blockbuster qui se respecte. Matt Reeves fait la part belle à ses personnages, à leurs drames personnels, et crée ainsi une vraie relation entre eux et le spectateur.

© 2008 Paramount Pictures − Tous droits réservés.

Passées les quelques minutes d’introduction qui auront suffi à créer une réelle empathie pour les personnages et une incroyable attaque inaugurale, le film nous embarque au sein d’un marathon émotionnel et sensoriel où le but avoué des protagonistes, et par extension du spectateur, est de survivre. Le film fonctionne avant tout par son côté immersif, allant jusqu’à transcender le côté Youtube pour le transformer en véritable procédé destiné à redéfinir les codes de la narration cinématographique. Cloverfield se révèle être une expérience qui de par son côté viscéral, est nécessaire à tout cinéphile.

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