Site icon Films-horreur.com

Creep

Affiche du film "Creep"

© 2004 UK Film Council − Tous droits réservés.

Creep a été éclipsé par l’excellent The Descent, qui marquera quelques mois plus tard le box-office. Pourtant, le film porté par Christopher Smith est tout aussi réussi. Sur une base simpliste au possible, le jeune réalisateur parvient à éviter le film de monstre lambda et déroule son scénario en faisant preuve d’un  attachement à l’ambiance. Loin de se limiter à une succession de scènes chocs, Creep table  sur un développement assez lent mais joue sur les éléments mis à disposition  pour installer la crainte. L’aspect obscur et flippant des  boyaux du métro londonien se montre  propice à l’émergence de la peur  de l’enfermement. Cristopher Smith emploie à merveille ces données pour instaurer à son récit une tension et une claustrophobie particulièrement angoissante. La semi-pénombre des lieux,  permet un jeu de chat et de la souris soumis presque jouissif : la créature ayant loisir de jaillir des recoins à tout moment.

© 2004 UK Film Council − Tous droits réservés.

Film anglais, vous aurez compris que la trame se déroule dans le métro londonien dans une des stations les plus connues ( Charing cross ). Pour ceux d’entre vous qui sont allés à Londres justement, ça risque de rendre le film encore plus réaliste. On se retrouve à errer dans les couloirs interminalbles du métro avec l’héroïne, poursuivie par on ne sait quoi. L’ambiance est glauque, dégeu, cradouille et même parfois gore, ce qui contribue à renforcer l’angoisse. La première partie du film est réussie car suggérée : on ne fait qu’assister aux événements, témoins. Les personnages des Sdf “secondaires” sont bien écrits et bien interprétés. Malheuresement, la seconde partie du film, qui démarre après le gros plan sur la tête du monstre (bbrr) est moins efficace. Ce gros plan fait sursauter sur le moment, mais durant l’heure qui suit, le réalisateur choisis de trop montrer Craig : monstre et humain en même temps ( on commence à y être habitués ).

Creep part d’une base plutôt convenue mais réussit à captiver le spectateur. Glauque sur le fond comme dans la forme, le premier film de Cristopher Smith est une œuvre  percutante.

 

Quitter la version mobile