Decampitated

Decampitated (1998)

1 h 32 min | | 1 janvier 1998
Note
6/10
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Un groupe d'amis, à la débilité avérée, se retrouve à camper sur un site au passé lourd.

Des parodies de slashers, il y en a eu un petit paquet : 13 Morts et demi, Scary Movie, l’injustement méconnu La Main du Saigneur entre autres. Mais lorsque c’est la mythique firme Troma qui s’y met, le résultat est forcement décapant.  Sorti en 1998 en pleine Scream mania, “Decampitated” se réclame d’avantage des Slashers des années 80. Avec une action ayant lieu en forêt, la légende d’un tueur fou raconté autour d’un feu de camp… on pense sans hésiter à Vendredi 13, Carnage ou Madman qu’au Néo Slashers qui surfait alors sur la vague du classique de Wes Craven. 

Decampitated commence par une scène d’anthologie : poursuivie par un homme armé d’un fusil de sniper qui vient de dessouder son compagnon, une femme se prend le pied dans un piège à loup. Pour survivre, pas le choix, elle sort une machette et s’ampute le membre ! Mais en avançant, elle se prend la main dans un autre piège, puis l’autre pied avant de se faire achever. Drôle et gore, cette introduction donne le ton pour le reste du film.  L’histoire très classique, raconte les mésaventures d’une bande de sept amis partent camper sous les conseils d’une agence de voyage (car chacun sait que pour partir camper, il faut passer par une agence) à Decamp Acre. Suite à un accident de voiture, ils se retrouvent perdus dans les bois où un certain Miles Decamp rode en quête de campeurs égarés.

La grande force de Decampitated, c’est son rythme. Les personnages sont des ahuris complet, passent constamment à coté de la plaque et à se prendre la tête grâce à des dialogues jouant sur les jeux de mot et le handicap de certains d’entre eux ( l’une entend mal, l’autre s’exprime en écrivant mal sur des post-it). Le tout est joué par des acteurs en totale roue libre et surjouant à outrance. Et si les protagonistes sont les derniers des abrutis, le tueur n’est pas en reste. Il foire toutes ses tentatives de meurtre, ne blessant ses victimes plus ou moins gravement la plupart du temps, se vautre en poursuivant ses victimes et tombe dans ses propres piège s! En parlant de meurtres, ceci en plus d’êtres gore sont aussi inventif. Oreille arrachée avec un hameçon, robinet ouvert planté dans le ventre pour laisser coulé le sang, bras et mains coupés recousu entre autres joyeuseté. Le tout dans un aspect cartoonesque, le tueur qui se déplace discrètement d’arbres en arbres, l’un des héros qui stoppe sa course comme bip-bip, la musique et les bruitages. C’est du pur tex Avery et Looney tunes en live. Le film se permet même un petit coté survival avec les mésaventures d’un des protagonistes séquestré par un travelo absolument hilarant. 

Decampitated est un film absolument jouissif, à voir entre amis, une bière à la main et le sourire aux lèvres. C’est peut être pas du grand cinéma, mais comment refuser 1h34 de délire non stop qui rempli ce à quoi il a été destiné ? C’est à dire du fun !

Par Jonathan Roch

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