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Détour Mortel 6

Affiche du film "Détour Mortel 6"

© 2014 Constantin Film − Tous droits réservés.

Un héritage soudain et mystérieux conduit Danny et ses amis à Hobb Springs, une station oubliée dans les collines de la Virginie-Occidentale. Hobb ressorts est sous la surveillance de Jackson et Sally, un couple socialement inadapté qui présente Danny à la famille qu’il n’a jamais connue. Bientôt, Danny est forcé de choisir entre ses amis et sa lignée… 

Mais où s’arrêteront-ils ? La saga Détour Mortel est belle et bien de retour en cette fin 2014 avec un 6ème épisode qui tente de réinventer l’histoire pour lui donner un nouveau souffle. L’idée ? Pomper le dernier reboot de Massacre A La Tronçonneuse et sortir un héritier de nulle part pour lui promettre un immense château.
Bien sûr, il ne se doute pas que ses aïeux sont une famille de criminels / cannibales / sauvages-qui-tuent-tout-ce-qui-bouge. Quoi de mieux pour insuffler du sang neuf dans une saga qui tire sur un excellent premier film depuis 5 épisodes ?

On était en droit  d’espérer une continuité temporelle entre les différents épisodes (le 4 étant un préquel) mais il n’en est rien. Le film sert uniquement à justifier un nouveau foutoir dans lequel des jeunes débiles se font trucider après avoir niqué dans les bois / le château / la piscine / la cave.

Ne crachons pas dans la soupe, Detour Mortel 6, comme les films précédents, est malgré tout un petit bijou bien gore et bien crétin, un peu trop même. La seule manière de l’apprécier, c’est de le regarder au 2e degré entre potes. Les personnages sont tous plus insipides les uns que les autres (mention spéciale au “héros” et son regard de bovin) mais encore une fois, on sait à quoi s’attendre.

Avec ce léger renouveau, on en apprend un peu plus sur l’histoire de ces cannibales : même si ce développement n’a rien d’original, les liens progressivement construits entre le personnage de Danny et sa famille donnent un mystère intéressant. Mais cette tentative de construction de contenu est gâchée par du gore qui part dans tous les sens et du sexe à outrance (ça rime). Tout ça est bien trop marqué, le réalisateur voulant souligner au stylo rouge son amour pour le nanar.

Soit, on s’amuse bien devant Detour Mortel 6, le cerveau éteint. Car même pour la construction des personnages, c’est le service minimum si bien qu’on ne s’y retrouve plus au bout de 30 minutes de film (“Mais c’est qui lui déja ?”). Quelle idée de vouloir chercher dans ce film une quelconque cohérence… Si on se laisse aller à la crétinerie, Detour Mortel 6 est un bon divertissement qui ne va pas chercher plus loin que ses prédécesseurs : du sang et des nichons, pourquoi vouloir en faire plus ?

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