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En Quarantaine 2

Affiche du film "En Quarantaine 2"

© 2011 Sony Pictures Home Entertainment − Tous droits réservés.

Suite du remake ( et non pas remake de la suite ) de Rec, Quarantine 2 a au moins le mérite de faire mieux que le premier film de la “saga” : là où, en 2008, Quarantine avait indigné bon nombre de fans de cinéma de genre en prenant le parti d’en faire un simple copier/coller du Rec espagnol, en se contentant de le transposer sur le sol américain. Le remake était alors presque la réplique de l’original, le génie et la maitrise de Balaguero en moins.

On aurait pu croire que les producteurs américains se seraient arrêtés là, après s’être grillés  auprès du public européen qui avait déja pu apprécier Rec. depuis 1 an. Mais quand on a appris la mise en chantier de En Quarantaine 2, le désespoir nous a envahi. L’appât du gain étant visiblement le plus fort, les producteurs n’ont pas hésité à reprendre la base du 1er film ( le virus ) et à transposer l’histoire dans un lieu différent ( un avion puis un Terminal ). Cette décision est d’autant plus incompréhensible que Rec. et Rec. 2 ont eu un petit succès aux Etats-Unis ou les Dvd sont sortis l’année dernière.

© 2011 Sony Pictures Home Entertainment − Tous droits réservés.

Bon, soyons gentils, ça aurait pu être pire, ils auraient pu nous servir le même copier/coller de Rec 2, ce qui, reconnaissons-le, aurait été carrément suicidaire. On se retrouve donc avec la suite directe de Quarantine, mais à bord d’un petit avion cette fois-ci. On commence à faire connaissance avec deux hôtesses de l’air qui ressemblent à s’y méprendre à deux actrices pornos. Le reste du casting est dans la même veine avec tout un tas de personnages construits avec cette même finesse toute relative. Au bout d’une dizaine de minutes, malgré une efficacité pas désagréable, on commence à se demander si on serait pas face à une mauvaise blague. Et ça va continuer à être le cas pour le reste du film.

Le scénario ( si on peut appeler ça comme ça ) a finalement assez peu d’importance tant l’histoire est ridicule et pleine d’incohérences, on finit par se faire une raison et on n’y prête même plus attention. On fait alors notre deuil du peu qu’on attendait de cette suite et on garde ce qu’il en reste c’est à dire un pur divertissement, décomplexé et portnawak qui se suit jusqu’à la fin avec une certaine curiosité. Quelques scènes retiendront malgré tout notre attention mais uniquement pour leur valeur ajoutée involontairement comique : d’abord l’attaque sans pitié d’un malade de Parkinson par un rat enragé puis un final à la fois convenu et totalement incohérent où un clône de Justin Bieber nous fait un remake du Titanic ( si tu sautes, je saute ! ).

Avoir donc pour rire avant tout, et pour rien d’autre.. On ne peut que rire devant ce film !

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