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Jessabelle

Affiche du film "Jessabelle"

© 2014 Lionsgate − Tous droits réservés.

Il y a des films qui remportent sans mal notre adhésion, d’autres qui nous agacent profondément, et puis ceux qui nous font ni chaud ni froid. C’est dans cette dernière catégorie que viendra se ranger Jessabelle. Très peu inspiré, ce DTV ne viendra certainement pas hanter vos nuits suite à son visionnage.

Le pitch ? Après la mort de son fiancé dans un accident de voiture, Jessie revient dans la maison de son enfance isolée dans les bayous de Louisiane. Elle ne va pas tarder à y découvrir un enregistrement vidéo que sa défunte mère lui a laissé en héritage. Mais aussi un fantôme en colère…

Cette impression pendant 1h30 d’avoir déjà vu le même film pour la 50e fois… Si Jessabelle se suit sans mal, pas une once d’originalité dans sa structure, aucune volonté de sortir des sentiers battus. Il faudrait vraiment n’avoir vu aucun film de cette veine pour se laisser prendre au jeu tant l’ensemble est convenu, sans surprises et à priori réticent au moindre petit effort scénaristique.

On ne comptera malheureusement pas sur Sarah Snook pour hisser l’interprétation à un niveau de qualité. La malheureuse s’en tient à une deux expressions sur toute la durée du métrage, une palette d’émotions très limitée qui prête parfois à sourire.
Qu’à cela ne tienne, nous ne sommes pas allés chercher Jessabelle en espérant y découvrir les prochains lauréats aux Oscars mais pour y dénicher quelques frissons ici et là.

Mais dans ce domaine on n’ira pas non plus tout droit jusqu’aux récompenses… Kevin Greutert, réalisateur de Saw VI et Saw VII et monteur de cinq autres épisodes de la franchise, a visiblement décidé de s’en tenir au minimum syndical. Les décors du bayou ont beau être superbes, cela ne suffit malheureusement pas à créer une véritable atmosphère. Ce cher Kevin a peut-être cru le contraire puisqu’il ne s’est pas vraiment creusé les méninges pour développer le reste.

Erreur, ça va de soi. C’est ennuyeux de banalité. Dans ses effets, dans sa mise en place de mystère, dans tout. On visionne, on attend, on se dit que la fin peut à la rigueur nous surprendre… roulements de tambour… là aussi ça ne prend pas. Dur de conclure un film quand on manque d’imagination. Et il suffit d’avoir vu La Porte des Secrets (Iain Softley, 2005) déjà pas très fameux, pour avoir une idée de l’ultime rebondissement usé jusqu’à la corde.

Inutile de s’attarder davantage sur cette production fainéante qui ne vaut guère mieux qu’un téléfilm d’après-midi pris en cours sur M6 un jour de pluie…

Critique par Sébastien Dm

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