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La maison au bout de la rue

Affiche du film "La maison au bout de la rue"

© 2012 A Bigger Boat − Tous droits réservés.

Elissa et sa mère s’installent dans une nouvelle ville et apprennent vite que la maison voisine de la leur a été le théâtre d’un massacre. En effet, une jeune fille y a assassiné ses parents. Quand Elissa devient amie avec le fils qui a survécu au drame, elle comprend que l’histoire est loin d’être terminée.

Le projet de La Maison au bout de la Rue avait déjà fait l’objet d’une annonce en 2003. Richard Kelly devait écrire le scénario tandis que Jonathan Mostow devait assurer la réalisation. Finalement, le film a été écrit par ce dernier, mais c’est Mark Tonderai qui a hérité du poste de réalisateur. Il s’agit du  second film réalisé par le Britannique Mark Tonderai. Son premier long métrage, Hush ( en route vers l’enfer ) était sorti en 2008 séduisant le public du festival de Gérardmer.

Produit formaté avant tout pour le public adolescent, La maison au bout de la Rue multiplie les tentatives de séduction vers un public jeune : une histoire simple ( mais déja vue ), une actrice en vogue en débardeur blanc, une mère un brin alcoolique, un jeune homme mystérieux avec une barbe de trois jours.. Mais étonnamment, cela fonctionne relativement bien sur le spectateur qui se retrouve surpris de suivre cette trame donc il devine déja la suite.

Alors oui on sait que c’est pas très bien écrit, que les personnages sont tous aussi têtes à claques les uns que les autres mais Jennifer Lawrence est tellement charmante qu’elle porte tout le film sur ses épaules. Elle arrive à donner au personnage d’Elissa une épaisseur appréciable qui lui confère un caractère bien trempé et la rend attachante.

Elisabeth Shue, cantonnée au rôle de la mère célibataire bien trop lisse , peine à convaincre tout comme le personnage du flic, trop mielleux. En fait, les adultes ne sont finalement que des faire-valoirs de l’histoire d’amour passionnée des deux jeunes gens. Dans un rôle ambigu, Max Thieriot reste mystérieux mais ne convainc pas à cause d’un manque de nuances dans son jeu et un personnage parfois incohérent.

Prévisible et réservé à un public acquis d’avance, la Maison du bout de la Rue n’innove jamais mais il a le mérite d’offrir à Jennifer Lawrence une jolie exposition qui permet de confirmer le charisme  de la demoiselle. Les fans apprécieront, les autres un peu moins.

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