La route

La route (2009)

  • Titre original: The Road
  • 1 h 51 min | Aventure, Drame | 25 novembre 2009
    Note
    4/10
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    Il y a maintenant plus de dix ans que le monde a explosé. Personne ne sait ce qui s'est passé. Ceux qui ont survécu se souviennent d'un gigantesque éclair aveuglant, et puis plus rien. Plus d'énergie, plus de végétation, plus de nourriture... Les derniers survivants rôdent dans un monde dévasté et couvert de cendre qui n'est plus que l'ombre de ce qu'il fut. C'est dans ce décor d'apocalypse qu'un père et son fils errent en poussant devant eux un caddie rempli d'objets hétéroclites - le peu qu'ils ont pu sauver et qu'ils doivent protéger. Ils sont sur leurs gardes, le danger guette. L'humanité est retournée à la barbarie. Alors qu'ils suivent une ancienne autoroute menant vers l'océan, le père se souvient de sa femme et le jeune garçon découvre les restes de ce qui fut la civilisation.

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    L’histoire : Il y a maintenant plus de dix ans que le monde a explosé. Personne ne sait ce qui s’est passé. Ceux qui ont survécu se souviennent d’un gigantesque éclair aveuglant, et puis plus rien. Plus d’énergie, plus de végétation, plus de nourriture… Les derniers survivants rôdent dans un monde dévasté et couvert de cendre qui n’est plus que l’ombre de ce qu’il fut. C’est dans ce décor d’apocalypse qu’un père et son fils errent en poussant devant eux un caddie rempli d’objets hétéroclites – le peu qu’ils ont pu sauver et qu’ils doivent protéger. Ils sont sur leurs gardes, le danger guette. L’humanité est retournée à la barbarie. Alors qu’ils suivent une ancienne autoroute menant vers l’océan, le père se souvient de sa femme et le jeune garçon découvre les restes de ce qui fut la civilisation. Durant leur périple, ils vont faire des rencontres dangereuses et fascinantes. Même si le père n’a ni but ni espoir, il s’efforce de rester debout pour celui qui est désormais son seul univers.

    Je préfère vous prévenir, vous allez lire l’une des rares critiques négatives sur cette adaptation du “chef d’oeuvre” de  Mc Carthy ayant reçu un prix Pullitzer. Chef d’oeuvre entre guillemets parce que j’avoue ne pas avoir lu le livre, et le film ne m’en a pas donné envie. Lors de la preview que je vous avait faite il y a quelques temps, j’avais été emballée par la bande-annonce qui annonçait un film aussi beau visuellement que dans son histoire, avec de belles scènes d’action, des cannibales menaçants.. Mais à la sortie de la salle de cinéma, j’avoue m’être sentie un peu trompée, mes attentes ne correspondaient pas du tout au film que j’ai vu.

    Ce que j’ai d’abord ressenti c’est de l’ennui, en effet, on a le sentiment qu’il ne se passe rien, pendant deux heures. On assiste à un spectacle post-apocalyptique aux paysages certes magnifiques mais peut être trop mis en valeur, comme si on avait voulu privilégier la forme sur le fond. C’est gris, c’est poussiéreux, ça inspire la tristesse, l’ennui, la mort.. Si bien que j’ai failli me foutre sous un bus en sortant du cinéma, heuresement que la perspective d’une soirée tartiflette montrait son nez, sinon, je n’aurais pas été là pour écrire ces lignes. J’ai d’ailleurs hésité, en me demandant ce que j’allais bien pouvoir dire sur ce film, c’est peut être pour ça que je brode un peu.. Mais revenons au film.

    Un père et son fils qui font route vers le Sud ( pourquoi ? on l’apprendra un peu plus tard ) mais sans boussole, seulement avec une carte routière nous faisant penser que les protagonistes se trouvent sur le sol américain. C’est déja ça. Le fils, neuf ans, qui assome son père de questions et qui semble avoir grandit dans ce monde terrassé par.. ben on sait pas quoi, pendant les dix premières années de sa vie. Il semble bien jouflu ce petit alors qu’il est censé avoir avalé des miettes et des insectes pendant toute sa jeunesse. Ca l’empèche pas d’être une tête à claques ” Papa, on va où ?”, “Papa, c’est quoi cette canette de Coca ? “.. Le père, à la barbe fournie et aux yeux tristes a perdu sa femme qui, quand elle a vu le monde dans lequel elle allait vivre, s’est auto-suicidée en sortant en t-shirt dans la nuit noire par -6°( oui c’est une Warrior). Il mise désormais tout sur son fils et tente de survivre avec lui, et de lui permettre de transmettre ” le feu”.

    Là où on était en droit d’attendre des affrontements avec des cannibales avides de gigot d’enfant et de cervelle bouillie, on se retrouve avec une pseudo-métaphore pas assez subtile sur la transmission entre un père et son fils, ses aspects émotionnels et relationnels. Il tente donc de protéger son rejeton des divers dangers de ce monde barbare, et lui promet même de lui en mettre une en pleine tête si il se fait chopper par les cannibales. C’est ainsi que le film se déroule : ils marchent, trouvent une maison, volent des trucs, rencontrent des méchants qui mangent leur congénères, marchent, cherchent à manger, trouvent une maison, ils ont froid, et ainsi de suite. Les longueurs s’enchaînent et on en vient à regretter qu’avec autant de bonnes idées, un bon film n’aie pas été fait. Les cannibales ne sont présents que dans deux scènes du film ( les meilleures ), et sont censés incarner une tension durant tout le film. C’est raté. Et pour cause, c’est à la deuxième minute que leur existence est dévoilée ; on aurait préféré les découvrir au fur et à mesure du film..

    Les deux acteurs principaux ne sont pas mauvais en soi, Charlize Theron joue tout aussi bien dans des flashbacks un peu puants et tellement mal menés. Comme quoi la qualité des acteurs ne suffit pas à faire un bon film. Le peu de personnes que les protagonistes rencontrent sont trop vite expédiés, et servent juste de prétexte à la narration : d’une part à montrer que le père, malgré ce qu’il veut montrer à son fils, n’est pas aussi bon, et que le “feu” qu’il a en lui  s’éteint un peu parfois ; d’autre part que le fils est gentil ( ou naîf ) et qu’il est prêt à aider son prochain tel un élu christique qui tend l’autre joue. Remarquez, cela va aussi avec le manichéisme enfantin des méchants qui mangent les enfants et des gentils qui donnent de la nourriture à leur prochain alors qu’eux-même crèvent de faim.

    Alors biensûr, il ya  de l’émotion, et j’ai versé ma larme, mais rien d’étonnant : le film est fait pour ça, de l’émotion achetée par un gamin de 9 ans qui voit son père mourrir, biensûr que ça émeut. La Route est un film purement lacrymal, qui tire des larmes aux spectateurs et joue avec les sentiments et les émotions du public pour en espérer la clémence, on ne peut pas détester un film qui vous a fait chialer. Manque de pot, je pleure aussi devant Ca se discute, alors on peut pas dire que ça signe une qualité quelquonque. C’est sans doute pour ça que les bobos parisiens ont applaudis à la fin du film alors que je sortais de ma léthargie : ils ont eu l’impression de vivre quelque chose d’extrêmement émouvant, une mélancolie profonde et un manque d’espoir transcendant leur tristesse. Pas besoin d’un film pour ça, ceux qui l’ont déja vécu dans la réalité pourront le dire.

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    1. Je sors tout juste du visionnage de ce film et pour une fois, je ne suis pas d’accord avec la critique qui en est faite. Ce film vaut largement le détour, mais il n’est pas à prendre comme film d’horreur !

      C’est regrettable que la bande annonce (que je n’ai pas vu) trompe le spectateur avant le visionnage. Je comprends tout à fait qu’il est difficile d’apprécier pleinement un film lorsque celui-ci ne répond pas aux attentes que l’on s’était faites. Ça corrompt sérieusement l’objectivité de la critique que l’on peut en faire, mais justement, il faut savoir passer au delà.

      Ce film est farci de qualités. Il est sombre, très sombre, l’ambiance est pesante. On a beaucoup d’empathie envers les personnages principaux qui jouent très bien, tant le garçon que le père. Beaucoup d’émotions passent.

      Là où j’adhère complètement à la remarque de l’auteur de la critique ci-dessus, c’est au sujet des “flashbacks un peu puants” du “peu de personnes que les protagonistes rencontrent qui sont trop vite expédiées”. Effectivement, les rencontres sont brèves, voire même beaucoup trop. On n’a pas le temps de stresser lorsqu’une situation tourne au vinaigre. La seconde d’après tout est réglé. Et l’épisode n’est plus évoqué ensuite, comme si il était banal et si il n’avait jamais existé.

      De la même manière l’incohérence avec le père qui braque son fils avec le revolver puis qui ensuite le sur-protège tout au long du film.

      Mais ces points négatifs sont dérisoires comparés aux qualités visuelles et scénaristiques du film. La Route est à regarder.

    2. T’es complètement passé à côté du film. Dommage.

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