Lake Placid : L'Héritage

Lake Placid : L'Héritage (2018)

  • Titre original: Lake Placid: Legacy
  • 1 h 33 min | Horreur | 28 mai 2018
    Note
    4/10
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    Désireux de mettre au jour un territoire qu'aucune carte n'avait jamais répertorié, de jeunes explorateurs s'aventurent sur un lac qui se révèle être le repaire d'un monstre marin féroce.

    Lake Placid premier du nom est un film sorti en 1999, réalisé Steve Miner, à qui l’on doit entre autre Vendredi 13 partie 2 et 3, House, Warlock ou encore Halloween H20. Loin d’être un chef d’œuvre, le film est devenu ce qu’il est courant d’appeler un plaisir coupable ; il a pour lui d’avoir la durée efficace de 75 minutes, un casting sympa (Bill Pullman, Bridget Fonda et Brendan Gleeson), un second degré assumé et surtout de magnifique SFX de Stan Winston.

    Image du film "Lake Placid : L'Héritage"

    © 2018 Out of Africa Entertainment − Tous droits réservés.

    Avec l’intérêt des films d’animaux géants sur le câble américain, le film est devenu une franchise et a vu naître : Lake Placid 2 (2007), Lake Placid 3 (2010), Lake Placid The Final Chapter (2012) et même Lake Placid vs Anaconda (2015 – avec la participation de l’incontournable Robert Englund).

    En 2018, Destination Films et Syfy nous proposent de retrouver le crocodile géant pour un nouveau chapitre sous la houlette de Darrell Roodt, un habitué de la télévision avec plus de 40 métrages dont Un Père en cavale (1993, avec Patrick Swayze) ou encore le plus récent Prey (2007, avec Peter Weller) qui avait eu son petit moment à sa sortie. Malgré tous les à priori que l’on pourrait avoir, le film est relativement maîtrisé. En effet, la bande de journaleux-bioactivistes que sont les personnages principaux ont beau être archétypaux, ils ne sont pas trop bêtes. Les décors sont propres et bien utilisés : tout d’abord le camping dans la forêt dévastée ou encore les différentes salles du laboratoire. La mise en scène reste efficace et essaie d’utiliser son crocodile en CGI le mieux possible. En effet, on est loin du travail Stan Winston, mais Roodt semble en être conscient et dissimule le plus possible son prédateur.

    Pour le public ça peut être frustrant, mais en dehors du final, la créature n’est visible qu’à travers fumée, pénombre, nuit ou eau trouble. Les quelques effets gores se comptent sur les doigts de la main ce qui est dommage car le bras, la décapitation ou encore le crocodile qui joue avec un corps sont pour ce type de production tout à fait acceptables. Si la volonté de Roodt semble être de ne pas sombrer de le même ridicule que bon nombre d’autres productions du genre, il y parvient, principalement sur les intérieurs grâce à son directeur photo, et se permet même deux ou trois fois des cadres intéressants.

    Image du film "Lake Placid : L'Héritage"

    © 2018 Out of Africa Entertainment − Tous droits réservés.

    Bien que le score de Jamie Matthes reste dans les bases du genre, il fait le travail mais il ne parvient jamais à engendrer la moindre tension. À contrario, le petit plus du film est de retrouver l’excellent Joe Pantoliano dans les décombres après une heure de film.

    Lake Placid Legacy ne révolutionne en rien le genre dans lequel il est perdu et est tout à fait dispensable mais il est bien plus regardable et acceptable que ce que l’on aurait pu croire et rien que ça… c’est déjà pas mal !

    Par Pierrick Lafond

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