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L’arène

Affiche du film "L'arène"

© 2013 XYZ Films − Tous droits réservés.

Après avoir fait son petit bonhomme de chemin en festival, L’arène ( Raze en version originale ) a fait fantasmer plus d’un cinéphile. Mis en chantier en 2012, rien que l’annonce du pitch et du casting donnait envie d’en savoir plus : une jeune femme est enlevée et se réveille en compagnie d’une cinquantaine d’autres femmes qui sont, tout comme elle, obligées de se battre à mains nues pour une élite dont la seule règle est “Fight or Die”.

Un film où des gonzesses en débardeur blanc se tapent dessus dans une arène ? Je vous vois venir bande de petits pervers mais L’Arène est bien plus badass que le pitch laisse l’entendre. Car c’est un survival, un vrai de vrai, où la plus solide va l’emporter. Les combats sont nombreux et surtout violents, très violents. Elles ne prennent pas leur survie à la légère et les filles ne vont pas se faire de cadeaux. A la manière d’un jeu vidéo, on est invité a choisir sa préférée et à assister (ou pas) à son triomphe. Rien que pour ce concept, le film de John C. Waller mérite le visionnage. Et quelle belle surprise de retrouver  la belle Rachel Nichols au casting ( même si elle aurait gagné à être beaucoup plus à l’image.. ).

Car les autres actrices sont bien trop transparentes pour pouvoir passionner le spectateur, même si on tente de leur greffer une histoire, on a du mal à s’attacher à elles. C’est là le souci principal du film : pour raconter une  histoire crédible, il  faut un personnage référent fort et charismatique auquel le public va pouvoir s’identifier un minimum. En ouvrant le film sur Rachel Nichols, et en racontant comment elle est arrivée là avec des flashbacks, le film fait un pas dans cette direction… avant de se saboter aussitôt en tentant de surprendre le spectateur. Dommage.

Autre déception : la mise en scène aurait pu être bien plus audacieuse, même avec si peu de moyens. Car les décors sont un peu toujours les mêmes, aucune folie, aucune originalité dans les combats successifs. Si bien qu’au bout de 3 ou 4 combats, on finit par se désintéresser des enjeux et finalement, du film en lui même. Comme dans Hostel, les méchants sont sadiques et riches, et bien sûr, ce n’est pas ceux qu’on croit. Les acteurs ne sont d’ailleurs pas très convaincants, ils se contentent de faire des grimaces et d’en faire des tonnes pour faire comprendre qu’ils ne sont pas gentils.

Une surprise en demie teinte donc, une très bonne idée sur le papier mais qui est mise en place avec trop peu de moyens et d’ambition. On aurait espéré un peu plus de générosité vu le thème du film.

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