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Le Chaperon Rouge

Affiche du film "Le Chaperon Rouge"

© 2011 Warner Bros. − Tous droits réservés.

Dans une histoire inspirée d’un célèbre conte de fées, une adolescente se retrouve en grand danger quand son village décide de chasser les loups-garous qui terrorisent la population à chaque pleine lune. Dans un endroit où tout le monde a un secret et est suspect, notre héroïne doit apprendre à suivre son coeur et trouver en qui elle peut avoir confiance.

L’histoire de ce nouveau Chaperon Rouge version 2011 se déroule dans un village de type médiéval isolé au coeur d’une forêt de sapins et encerclé de montagnes. Depuis des années et à chaque pleine lune, les habitants, pour vivre en paix, offrent un agneau au loup-garou qui sévit dans la région. Mais un jour, le loup rompt le pacte et tue une jeune fille. La traque est alors ouverte, et le prêtre fait appel à un chasseur de loups-garous. Celui-ci leur apprend que le loup est dans la bergerie : il s’agirait d’un d’entre eux, d’un des habitants du petit village… Qui est donc ce loup-garou ? Est-ce l’amant, le fiancé, l’amie de toujours ? L’héroïne à la cape rouge, personnellement visée par la bête, va-t-elle céder à son appel, sera-t-elle tuée, ou bien les habitants se vengeront-ils sur celle qui semble être la source de tous leurs malheurs ?

Le scénario du film s’inspire librement du conte originel, noir, sombre, celui qui finit mal, qui est là pour donner la morale dans un monde de partage de connaissances orales, et non la version épurée actuelle. Ce qui frappe au premier abord c’est l’image : forêt vue de haut, petit village paumé dans cette immensité, une impression de solitude et de grandeur. Les couleurs vives se démarquent par petites touches : le blanc et les tons de gris sont omniprésents dans cet hiver interminable, au milieu desquels le rouge de la cape et le pourpre du chasseur nous font presque oublier le sang que l’on devine tout juste.

Et c’est un peu le souci avec ce film : on attend d’un film de loups-garous du sang et des tripes, or ici il n’en est rien. On nous parle bien d’un spécimen qui aurait coupé des gens en deux, et il y a bien des combats (très sympas par ailleurs) et des morts, mais peu de sang, seulement quelques griffures et morsures, mais rien de bien méchant.

L’amour et les intrigues triangulaires tiennent par contre un rôle important, les affiches indiquant « par la réalisatrice de Twilight » ont bien lieu d’être. Pendant 1h40, les seuls moments d’ennui sont les passages romantico-romantiques, qui raviront sans doute une grande partie des spectateurs ( les adolescents pleins d’hormones ). On notera des petits rappels aux contes des frères Grimm qui amènent une touche d’humour et de fraîcheur au récit.

Les acteurs collent bien à cette réalisation, pas aussi manichéenne qu’il n’y parait : de jeunes premiers qui pourraient être sortis de Twilight, de bons acteurs de série qu’il est plaisant de voir sur grand écran, et un Gary Oldman un poil effacé surtout face à la mère-grand (Julie Christie). Bref, si vous souhaitez passer un bon moment et si vous cherchez un compromis entre le film qui fait peur et le film d’amour, courrez-y. C’est au final un bon thriller sentimental, plus qu’un film de garou.

Merci à Fraise des Bois qui est allée voir le film pour nous.

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