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Massacre au camp d’été 3

Affiche du film "Massacre au camp d'été 3"

© 1989 Double Helix Films − Tous droits réservés.

“Sleepaway camp 2″ et le troisième épisode furent tournés à la suite. L’espoir de revoir une suite dans la lignée du premier opus est définitivement enterré avec ce film digne des plus mauvais. Pire, si la première suite avait certains arguments pour se défendre, celle-ci est celle de trop. On est en terrain connu dès les premières minutes : plan nichon gratuit, premier meurtre et générique sous fond de hard rock, précédé d’un tag ” Angela is back” histoire de bien être sur que c’est bien “Sleepaway Camp 3” que vous avez devant vos yeux.

© 1989 Double Helix Films − Tous droits réservés.

L’histoire qui pousse Angela à revenir est tirée par les cheveux, le camp de vacances dans lequel notre ange de la mort à assassiné 19 personnes dans l’épisode précédent rouvre un an plus tard pour devenir un centre censé prendre en charge des jeunes issus de quartiers favorisés et défavorisés. Angela prend facilement l’identité d’une femme sélectionné pour le programme et le carnage peut commencer (dans les deux sens du terme). “Sleepaway camp 3” est un copié collé de son prédécesseur, à la différence que l’humour est totalement absent et que la réalisation (déjà que ce n’est pas le point fort de la saga) et le scénario sont également portés disparus.

Les scènes s’enchaînent sans réelle cohérence, si bien que l’on distingue parfaitement l’ordre dans lesquelles les scènes ont été tourné ( faites bien attention au port des lunettes d’Angela  dans une scène sur deux). Les personnages sont fades et clichés au possible, que ce soit du coté des riches ou des laissés pour compte, entre le beau blond footballer complètement idiot, la richarde qui tombe amoureuse du latin lover badass, ou encore le black de service pour qui les seuls lignes de dialogue
écrite sont “fuck you” et « fuck off », on nage dans le pure néant scénaristique.

Et Angela dans tout ça ? Toujours interprété par Pamella Springsteen, celle ci semble également se faire royalement chier, si bien que son personnage est aussi ridicule que le reste du film. Pire, elle perd en tchatche ce qu’elle gagne en peur face aux farces de ses camarades. Sans les punchlines propre à la fameuse tueuse, l’un des arguments principaux de “Sleepaway Camp 2” n’est plus valable, ce qui fait clairement plonger le film dans la médiocrité. Les meurtres sont aussi nombreux que les métrages précédents , et c’est là que le film aurait pu gagner quelques points. Certains meurtres sont plutôt inventifs mais les inévitables coupes imposées par la censure sont à peine masquées par un montage complètement raté.

© 1989 Double Helix Films − Tous droits réservés.

Sleepaway Camp 3, hormis son rythme soutenu, est un ratage complet. Surfer sur le deuxième film n’était pas une mauvaise idée, mais la formule sent le réchauffé et la sauce ne prendra pas une deuxième fois. La saga restera en stand by avant une résurrection en deux temps dans les années 2000.

Par Jonathan Roch

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