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Mercy Black

Affiche du film "Mercy Black"

© 2019 Divide / Conquer − Tous droits réservés.

Mercy Black est la première exclusivité de poids de la jeune plate-forme française de svod Shadowz. C’est l’une des dernières productions de Blumhouse, la fructueuse société de Jason Blum depuis Paranormal Activity (2007) jusqu’à la relance de la franchise Halloween (2018). Mercy Black est le troisième film du réalisateur/scénariste Owen Egerton après Follow (2015) et Blood Fest (2018). Le casting réunit deux têtes connues des amateurs de séries fantastiques : Daniella Pineda (The Originals) et Austin Amelio (Dwight de The Walking Dead).

Pour l’occasion Owen Egerton cumule un grand nombre de thèmes et de conventions du genre sous une réalisation pointilleuse et une lumière travaillée. Mercy Black est une entité imaginaire ou réelle ? La question du pitch est là. Internée enfant à cause d’actes et de propos autour de Mercy Black, Marina sort d’hôpital psychiatrique après quinze ans pour aller vivre chez sa sœur ; son neveu commençant alors lui aussi à voir le démon. Les liens entre le passé et le présent de Marina sont plutôt bien tissés et amènent le suspense dans une ambiance assez lente et pesante. La comptine, les enfants possédés et un bon lot de jump- scares sont au rendez-vous ; tout ça finissant dans un dernier acte qui à lui seul vaut le coup de regarder cette plaisante petite bobine.

Le film nous fera penser à un tas d’autres métrages récents dans le même genre tant il cumule un grand nombre de poncifs, de l’enfant de Insidious ou de Brahms à la saga Conjuring (notamment par l’Homme Tordu du second opus ou encore à Annabelle 2 pour les ambiances) pour ne citer que les plus connus ; et Daniella Pineda n’est pas sans nous rappeler physiquement ou dans son interprétation Shannyn Sossamon (que nous avons peu voir dans plusieurs films du genre tel que Catacombes (2007), One Missed Call (2007) ou encore Sinister 2 (2015)).

© 2019 Divide / Conquer − Tous droits réservés.

Vous l’aurez compris le film de Owen Egerton ne brille pas son originalité, et si ce n’est pas un chef d’œuvre. Mais il faut reconnaître que sa maîtrise nous fera passer un agréable moment. Si vous avez été emballé par les démêlés démoniaque de la famille Hess avec Mercy Black, vous pouvez continuer votre programme sur Shadowz avec le bon The Canal (Ivan Kavanagh, 2014).

Pierrick Lafond

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