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Primale

Affiche du film "Primale"

© 2010 − Tous droits réservés.

Sur une île inhabitée des Antilles, une équipe scientifique découvre des ossements qui pourraient bien être ceux du chainon manquant. Alertés par une taupe, les pontes du Vatican envoient sur place leurs sbires afin de faire disparaitre ces preuves… et par la même occasion les blasphémateurs. Quelques temps plus tard, un voilier fait naufrage au large de l’île, rejetant ses passagers sur la plage…

Sorti directement en DVD chez nous, Primal est une série B survival à classer dans ce qui est devenu un sous-genre à lui tout seul : le Predator-like. Il s’agit le plus souvent d’inconnus qui débarquent dans un endroit jamais exploré par l’Homme et où ils se retrouvent comme les proies d’une espèce animale ou pire, d’une mutation d’hommes préhistoriques dont l’espèce avait été ignorée jusqu’a présent ( pas de chance ). Et bien tous ces ingrédients se retrouvent dans Primal : le groupe de jeunes auquel personne ne s’attache à cause de personnages bien trop clichés, l’île déserte sauvage en plein océan, les humanoïdes qui mangent de la chair humaine.. On est donc en terrain connu ici, ce qui nous lasse assez vite car on a l’impression de savoir ce qu’il va se passer à la minute près. Ce désintérêt arrive à son paroxysme une fois la première demie-heure passée : en effet, si cette première partie se laisse découvrir avec une certaine curiosité, la suite est terriblement prévisible et pire, elle brille surtout par son quasi copier/coller sur Predator. Les monstres se déplacent ainsi très rapidement dans une jungle hostile à tel point que les héros ont du mal à les percevoir dès le début, ils sont dotés d’une vision thermique et se décident à attaquer les héros un par un. Et quand on découvre le look du monstre avec ses rastas, ainsi que la scène où il enlève son casque, on se dit que trop c’est trop.

On est gentil, on vous épargne le dernier quart d’heure à la The Descent où, là aussi, on est même plus dans l’hommage mais dans la pâle copie. Les comédiens sont tous inconnus et assez mauvais, ils sont soit têtes à claques, soit blondes, soit ils passent inapperçus. Seul Lance Henriksen, qui incarne un millitaire corrompu du plus mauvais effet, nous sort de notre torpeur.

Il y avait pourtant de bonnes idées de réalisation, et surtout quelques qualités visuelles notables mais gâchées par le manque d’originalité de la péloche dans son ensemble. Les décors naturels des Antilles sont judicieusement choisis et auraient pu être correctement mis en valeur mais ça n’a pas été le cas.

Merci à Cinetrafic pour le test. Pour plus de films survival genre

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