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Punishment

Affiche du film "Punishment"

© 2013 − Tous droits réservés.

Alerte purge ! La collection Aux Avenues de l’Horreur avait probablement quelques (bas) fonds de tiroir à racler pour nous proposer ce Punishment aka Down The Road, un slasher forestier ultra-basique et dépourvu d’ambition.

Tout juste sortie de l’hôpital, une adolescente est emmenée par ses potes en weekend au bord d’un lac. L’occasion de boire quelques bières, de se mettre à poil autour du feu, de rencontrer quelques locaux patibulaires mais surtout d’exciter les pulsions sanguinaires du boogey-man du coin, soit ici un loser barbu devenu fou depuis la tragédie qui coûta la vie à sa gamine, écrasée il y a quelques années par la voiture d’un jeune conducteur bourré.

L’actrice se demande si c’est une bonne idée de mettre ce film sur son CV

Sur ce pitch vu et revu un milliard de fois, le réalisateur et scénariste Jason Christopher (il aurait écrit le script à 17 ans et ça se voit !) n’apporte quasiment rien de nouveau si ce n’est un twist post-générique bien minable. Pour ce genre de film, on pourrait excuser le manque d’originalité de l’histoire sous réserve d’un tueur charismatique et flippant, de scènes d’horreur bien troussées et d’effets gores généreux… Punishment rate tout cela.

Côté tueur, le film la joue « clochard des bois armé de sa trousse à outils » et réussit à faire illusion quelques minutes lors d’un long monologue de notre proto-Jason. Une scène qui passe pour une vraie performance d’acteur en comparaison du jeu complètement nul infligé au spectateur pendant le reste du film par des comédiens probablement plus qu’amateurs. Mais hormis ce passage, le tueur est plus que lambda, semble pouvoir se téléporter comme par magie aux quatre coins de la forêt, voire sur le toit d’une voiture, et dessoude ses victimes sans grande imagination ni effets gores particulièrement marquants (le « délicieusement gore » de la jaquette DVD est une arnaque).

Le seul plan qui fait illusion : ne clignez pas des yeux !

Pour le reste, la mise en scène est plate de bout en bout et rien ne viendra exciter un quelconque intérêt. Et puis comment ressentir le moindre frisson quand le scénario semble avoir tout fait pour rendre chaque personnage le plus antipathique possible ? A force de nous les présenter comme sans intérêts, voire méprisables, difficile de s’intéresser à leur survie d’où une tension avoisinant en permanence le zéro cela même pendant les « moments forts ».

Passez donc votre chemin, rematez vous un Vendredi 13, n’importe lequel, même le plus nul, Punishment est une totale perte de temps.

News par Alex B

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