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Sanctum

Affiche du film "Sanctum"

© 2011 Universal Pictures − Tous droits réservés.

Plongeur expert, Frank McGuire se lance dans l’exploration à haut risque des grottes immergées d’Esa’ala, dans le Pacifique sud. Il emmène avec lui entre autres son fils de dix-sept ans, Josh, et le milliardaire Carl Hurley, qui finance l’expédition. L’équipe s’engage dans le plus vaste, le plus mystérieux et le plus inaccessible des réseaux de grottes du monde. Lorsqu’une tempête tropicale s’abat sur la zone, ils sont obligés de s’enfoncer dans le labyrinthe sous-marin pour lui échapper. Désormais perdus dans un décor incroyable, ils doivent absolument trouver une issue avant qu’il ne soit trop tard. Ce monde inconnu ne leur pardonnera aucune erreur…

Sanctum est un film d’action-thriller inspiré de l’expérience de son réalisateur, le tout produit par notre James Cameron international en manque de sensation aquatique. Finalement le rendu final de ce projet totalement fondé sur son marketing usurpateur, n’est autre qu’un énième film sur l’exploration de monde souterrain sans la moindre innovation (excepté technique car en 3D).

Passé le 1er quart d’heure de présentation des personnages, où le reste de l’équipe arrive à bord d’un hélicoptère avec son chef qui fredonne le thème d’Apocalypse Now (le ton est donné), le métrage s’embourbe immédiatement dans une paresse de mise en scène consternante. Aucune scène d’action n’est réellement efficace. Les uns se retournent contre les autres et voilà, ça s’arrête là, un net manque d’ambition… Et ce n’est pas la 3D (une fois de plus inutile) qui va changer la donne.
Ajoutons à cela un héros pas du tout charismatique et très mauvais dans son rôle de fils à papa. Seul Richard Roxburgh (Fragile) s’en sort un peu mieux avec Ioan Gruffudd (4 fantastiques) mais leurs personnages respectifs ne se réduisent ici qu’à de simples éléments narratifs pour faire avancer le récit, assez réducteur.

On se demande si ce n’est pas notre James Cameron chéri qui a réalisé ce nanar et qu’il en avait tellement honte qu’il a préféré mettre le nom d’Alister Grierson en gros dégonflé qu’il est ; car on a des scènes qui rappellent vaguement Abyss, son chef d’œuvre dans les fonds marins. Au final mieux vaut donc se tourner sur la 1ère expédition maritime de James ou encore son documentaire sur les Fantômes du Titanic.

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