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The Strangers

Affiche du film "The Strangers"

© 2008 Rogue Pictures − Tous droits réservés.

L’histoire : James et Kristen ne sont pas nécessairement ce qu’on peut appeler un couple heureux. En plein milieu d’une réception de mariage, il fait sa demande. La grande demande. Elle refuse. Le malaise s’installe. Ils se retirent ensuite dans la maison familiale de James, aux abords d’un boisé. Ils comptent y trouver un peu de paix et de tranquillité. Mais au beau milieu de la nuit, on cogne à la porte. Une fois. Deux fois. Toujours avec plus d’insistance. Et ces visiteurs n’entendent pas à jouer. À vrai dire, ils ont des intentions bien précises. Et bien violentes.

Il y a des films sur lesquels on a pas vraiment envie de s’étendre. The Strangers en fait partie. Après une sortie cinéma en Belgique et aux Etats-Unis, en France, on a jamais pu le voir sur grand écran ; et pour cause, il va sortir directement en Dvd. Et c’est pas plus mal !

Le scénario est simple et rappelle beaucoup Ils, Funny Games, ou encore Vacancy. The Strangers est le premier film écrit et réalisé par Bryan Bertino. Celui-ci s’ouvre avec un texte et une voix off qui nous évoquent les meilleurs films des années 70.  « Ce que vous vous apprêtez à voir est basé sur des événements véridiques. Les circonstances exactes de cette nuit-là n’ont jamais été révélées au grand jour… “. Mouais, pas très original. Mais bon, attendons..

La première demie heure est de bonne qualité. On nous présente ici un couple dont la relation est fragile ( une sombre histoire de mariage, dont finalement on se fout ! ).  L’amorce du film dans laquelle les éléments de l’intrigue sont mis en place est plutôt réussie. Le réalisateur use des silences pour  qu’on ressente la complexité de leur amour.  Les premières scènes de la présence des « étrangers » sont parfaitement rendues : des bruits qui ne sont pas familiers alors que le chéri est sorti, des visages masqués … On favorise ici une manière de filmer brute, sans fioritures. Mais ça se gâte par la suite : le style ne sert à rien devant l’océan de clichés qu’il propose. Ainsi, les personnages  deviennent de suite très creux ; ils ne pensent jamais avant de produire un geste, ils préfèrent rester sur place au lieu de quitter la maison le plus rapidement possible.

Les masques sont risibles et ne font plus peur, les tueurs ne sont pas non plus effrayants, pire ils sont idiots ! Le jeu des acteurs est plutôt moyen : Liv Tyler fait ce qu’elle peut avec le personnage de cette jeune fille très cliché qui pose tout le temps des questions à son mec ” Qu’est ce que tu fais ? Pourquoi tu prends le fusil ? Où tu vas ?  “. Lui est un peu idiot et aussi charismatique qu’une coquille vide ( même si il est très mignon ! ).

Ne parlons pas de la fin, du manque de mobile des tueurs, de leur ridicule, de la dernière scène …

Sortie en Dvd le 18 Février 2009 . Pour en savoir plus, allez chez Devildead

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