#Critique Wounds

Wounds (2019)

Note
1/10
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Dans un bar de la Nouvelle-Orléans, un étudiant oublie son portable. Will, le barman, empoche le téléphone. À la nuit tombée, des SMS évoquant un tunnel et un livre maudit s'affichent. Au petit matin, des photos de dents ensanglantées apparaissent…

Il est rare de commencer une critique de la sorte, mais autant vous annoncer la couleur tout de suite : Wounds est une vraie catastrophe, le genre de film embarassant pour son réalisateur, qui, on en est sûrs, trouvera le moyen de défendre son métrage en évoquant des éventuels pseudo symbolismes.

Image du film "Wounds"

© 2019 Annapurna Pictures − Tous droits réservés.

Si on tente de résumer le film, voici le résultat : Wounds est déjà une épreuve, ce qui suit n’est pas issu de plusieurs films mais d’un seul : Will, barman dans un bar ( jusqu’ici c’est logique) autorise un soir des mineurs à boire de l’alcool. Suite à une altercation qui fini plus ou moins mal pour l’un des jeunes, Will ramasse un portable appartenant à l’un des ados. Et là, tout bascule : il y découvre des photos de têtes coupées et de dents arrachées sont dans la gallerie du smartphone. Pendant que Carrie, sa petite amie, est en pleine crise de jalousie ( le portable à une coque girly) et fixe ce qu’il semble être un fond d’écran Windows xp, Will commence à avoir des hallucinations et des visions de violence envers ses proches, et se rapproche ( ou tente ) de Alicia que l’on suppose être une ex petite amie, pendant qu’il soupsonne Carrie de le tromper avec son prof de fac.

Vous l’aurez compris, Wounds bouffe à tout les rateliers en ce qui concerne l’horreur, beaucoup de J-horror, un soupson de body horror, et une petite dose de rituel satanique qui ouvre une porte ( mais laquelle ?) qui donne un coktail indigeste. Car d’une part, tout à déjà été vu ailleurs et en mieux, et d’autre part tout est amené avec la légèrement d’un poids lourd, comme un cheuveux sur la soupe. Et aucune idée n’est vraiment exploitée, on passe d’un thème à un autre sans réelle cohérence ou incidence sur l’intrigue.

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L’intrigue justement, est tout aussi bordelique. Il faudra faire face à des situations qui défient toute logique, des sous intrigues qui ne sont ni exploitées ( la non-exploitation semblant être un thème récurrant dans le film), ni résolues. Wounds est un sacré bordel, qui ne raconte rien, sauf peut être la déchéance d’un alcoolique qui sombre de jours en jours, mais là encore c’est chercher une qualité que le film ne sait pas raconter. Sans fond, vide de sens, déjà vu, et incohérent dans tout ce qu’il entreprend, Wounds est à l’image des cafards qui arpentent le métrage : moche, inutile et envahissant.

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