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Preview : Rec 2

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Après des avants premières dans les plus grands festivals dont la Mostra De Venise 2009 – en Sélection Officielle, et au Festival International du film de Sitges  2009 – Film d ‘ouverture ; Rec 2 débarque le 23 décembre en France.

LE PHÉNOMÈNE [REC] VU PAR :
“Pour moi, [REC] est au fi lm d’épouvante ce que les Ramones sont à la musique : bruyant et
terrifi ant. J’en ai apprécié chaque seconde…”
Nicolas Winding Refn, réalisateur de la trilogie PUSHER et de BRONSON
“Balaguero et Plaza nous contaminent avec le meilleur cinéma d’horreur depuis des années.
Il n’existe pas d’antidote pour neutraliser ce virus de grand cinéma.”
Nacho Cerda, réalisateur d’ABANDONNÉE et des courts-métrages GENESIS, AFTERMATH
et THE AWAKENING
“Plus qu’un fi lm, le premier [REC] est une expérience émotionelle rare au cinéma, un roller coaster
infernal dont j’attends la suite avec impatience, qui donne tout son sens au mot PEUR.”
Xavier Gens, réalisateur de FRONTIÈRE(S) et HITMAN
“De l’effroi, du réel, du talent, du spectacle !”
Fabrice du Welz, réalisateur de CALVAIRE et VINYAN
“Les fi lms ne me font pas peur… mais je n’ai jamais vécu une expérience pareille…”
Gabe Ibanez, réalisateur de HIERRO et MAQUINA
“Jouissif et terrifi ant. Les plus grands cinéastes de l’horreur sont espagnols !”
“C’est intelligent, jamais prétentieux et ça fout les jetons !”
Yannick Dahan et Benjamin Rocher, réalisateurs de LA HORDE

Le phénomène Rec vu par :

“Balaguero et Plaza nous contaminent avec le meilleur cinéma d’horreur depuis des années. Il n’existe pas d’antidote pour neutraliser ce virus de grand cinéma.”

Nacho Cerda, réalisateur d’Abandonnée


“Plus qu’un film, le premier [REC] est une expérience émotionelle rare au cinéma, un roller coaster infernal dont j’attends la suite avec impatience, qui donne tout son sens au mot PEUR.”

Xavier Gens, réalisateur de Frontières et Hitman


“De l’effroi, du réel, du talent, du spectacle !”

Fabrice du Welz, réalisateur de Calvaire et Vinyan


“Les films ne me font pas peur… mais je n’ai jamais vécu une expérience pareille…”

Gabe Ibanez, réalisateur de Hierro et Maquina


“Jouissif et terrifi ant. Les plus grands cinéastes de l’horreur sont espagnols !”, “C’est intelligent, jamais prétentieux et ça fout les jetons !”

Yannick Dahan et Benjamin Rocher, réalisateurs de La Horde


Un Mot des réalisateurs :

Un film n’est jamais complètement terminé avant d’avoir été montré à un public pour la première fois. C’est ce qui lui insuffl e la vie. Dès lors, chaque fois que quelqu’un le voit, le film continue de grandir et de se cramponner à la vie. Il devient un être autonome qui a sa propre existence, et sur lequel ses créateurs n’ont plus aucun contrôle. Pour [REC], ce phénomène a atteint des proportions inhabituelles. Dès le départ, nous avons constaté à quel point notre fi lm devenait plus fort à chaque séance. En le regardant, chaque spectateur lui donnait plus d’indépendance, plus de force et de vigueur pour continuer à se développer. Nous avons nous-mêmes découvert de nouveaux secrets, de nouveaux mystères dans l’intrigue, de nouveaux points de vue. Chaque fois, c’était comme si le fi lm nous échappait un peu plus pour devenir la propriété du public. Et surtout, il acquérait de plus en plus sa vie propre. En de nombreuses occasions, alors que nous montrions le fi lm à des publics divers, les spectateurs nous soumettaient des questions et des interprétations auxquelles personne n’avait encore songé. Des détails étranges et apparemment évidents, mais qui nous avaient échappé. Et puis un jour, nous avons commencé à échafauder des théories sur les secrets et les mystères que nous avions nous-mêmes engendrés. Nous voulions en savoir plus. Explorer les possibilités de ce que nous n’avions fait qu’esquisser. Découvrir tout cela et le raconter à nouveau. Si [REC]2 existe aujourd’hui, c’est grâce aux spectateurs qui ont donné vie à son prédécesseur. Grâce à leur enthousiasme et leur imagination. D’une certaine façon, c’est eux qui l’ont créé.

Jaume Balaguero & Paco Plaza


Entretien avec PABLO ROSSO, Directeur de la photographie

Si le duo Jaume Balaguero-Paco Plaza est au coeur du processus de création de la saga [REC], il ne faut pas oublier le troisième larron de la bande, celui qui a beaucoup oeuvré pour donner à la série ce look si singulier, Pablo Rosso, le directeur de la photo des deux films.

Au regard du succès considérable du premier [REC] et en tenant compte du challenge visuel proposé par le film, comment avez-vous abordé cette suite ? N’aviez-vous pas peur de refaire le même film, en se contentant de le rendre juste un peu plus spectaculaire ?

[REC] fut une expérience libre. Le « langage » se développa au fur et à mesure qu’on tournait. Le public ne savait pas très bien ce qu’il allait voir. Ce fut une expérience assez novatrice pour le public et pour nous également. [REC]2 commence totalement à l’opposé : le public qui va voir la suite, sait clairement à quoi s’attendre (même si chacun attend quelque chose de différent…). Dans cette suite, on ne pouvait pas tromper le spectateur et abandonner “l’esprit [REC]”, mais on ne pouvait pas non plus faire la même chose. Je pense que l’on a atteint un équilibre entre l’esprit de [REC] et la volonté d’innover.

Le premier film était déjà un tour de force technique avec ce concept d’une seule caméra comme unique point de vue de l’histoire. Mais cette fois-ci, vous multipliez tout par 4.Vous aimez la difficulté ?

Cela n’a pas vraiment présenté de grande diffi culté. Les différentes caméras utilisées ont leurs vertus et leurs défauts et on essaie d’en profi ter. Le plus diffi cile fut sans aucun doute la maîtrise de l’éclairage du bâtiment. Si le faisceau lumineux était coupé ou pas, et au moment de tourner en extérieur, non pas en studio, avec des caméras grand angle, il était quasi impossible de cacher les appareils d’éclairage. C’est ce qui a déterminé en grande partie le look du film : la lumière vient de dehors ou est sur les acteurs. Ils ont dû apprendre, en plus de leur texte et des scènes d’actions, les chorégraphies avec l’éclairage et assimiler parfaitement des directives précises et techniques comme par exemple : « éclaire le visage d’untel, et après, baisse le bras afi n que l’éclairage que tu as sur toi illumine le visage de la fi lle ». Il fallait que tout ceci soit instinctif pour eux, pour rendre l’action réaliste et fl uide.

Comment avez-vous défi ni les styles visuels de chaque film ?

Pour les deux films, la consigne de base était la même : il fallait que ce soit crédible, authentique. A partir de là, les conditions de la lumière dans le 1 (un bâtiment habité par des personnes dans une nuit classique) et dans le 2 (un bâtiment avec la lumière coupée et habité par des zombies) ont fait le reste. Tout dépendait aussi de qui avait la caméra et comment il la portait. Dans le premier fi lm, c’est un journaliste avec une caméra à la main. Dans le 2, c’est soit un fl ic, caméra à l’épaule – différence subtile mais perceptible -, soit un flic avec une mini caméra fi xée à un casque. Et il y avait encore une possibilité visuelle différente avec les séquences des jeunes ados avec leur caméra vidéo traditionnelle à la main.

Quelles furent les différences entre les deux tournages ?

Je pense que la grande différence a été la pression. Pour le premier, on était libre et on faisait les choses à notre manière. Pour le deuxième, on savait qu’il y avait une grande attente de la part des spectateurs. On était donc tous hyper impliqués pour ne pas les décevoir.


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