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American Nightmare

Affiche du film "American Nightmare"

© 2013 Universal Pictures − Tous droits réservés.

Dans une Amérique rongée par une criminalité débridée et des prisons surpeuplées, le gouvernement a donné son accord pour qu’une fois par an, pendant 12 heures, toutes activités criminelles, meurtres inclus, soient légalisées. La police ne peut intervenir. Les hôpitaux suspendent leurs services. Une nuit durant, les citoyens sont à même de définir leurs propres règles et de faire leur propre loi, sans avoir à craindre de sanctions.

Après Paranormal Activity et Sinister, la bande de producteurs maîtres de la rentabilité revient comme chaque année sur le devant de la scène en s’attaquant à un nouveau concept, cette fois le “home invasion” ! Le sujet a beau être vu et revu, le pitch de départ reste sympathique.  Bref, carton plein au USA, détrônant au passage le dernier Fast and Furious, le bébé de James DeMonaco fait le buzz. Vendu comme un thriller horrifico-épouvantable et interdit aux moins de 17 ans (blablabla) la chose avait de quoi piquer l’attention du fan de massacre cinématographique présent en ma petite personne.

Alors que dire de The Purge (re-titré American Nightmare par chez nous) ? bah pas grand chose…. La bande annonce avait déjà laissé quelques doutes. Si les méchants masqués (petit côté Blade de Puppet Master non ?) et la gentille famille sentaient déjà le formatage , la maison bottait définitivement en touche l’idée des scènes d’hystérie collective. Dommage, car c’est un huit clos efficace mais qui n’a rien de bien dramatique. Pourtant dès le démarrage on remarque qu’il manque une chose  primordiale à ce genre de film : la tension. The Purge se veut en réalité plus un thriller qu’un film d’horreur et la sauce a du mal à prendre. On peine à s’attacher aux personnages et même si voir la charmante Lena Headey (Game Of Thrones) est chose réjouissante, l’absence d’un ” je ne sais quoi” – un peu d’originalité dans le déroulement ? des personnages un peu moins prévisibles ? – nous laisse de marbre face à leurs destins.

Heureusement, le film propose quelques bonnes idées et malgré le petit budget, le réal trouve tout de même le moyen de montrer l’ampleur de cette nuit de violence via les caméras de surveillance. C’est tout bête, mais bien efficace. Le twist final est également intéressant malgré son manque de jusqu’au- boutisme. Un peu plus de noirceur et de nihilisme n’aurait pas desservi le propos…. Coté réalisation, DeMonaco fait son taf sans trop se fouler, c’est beau comme un poème récité sans intonations.

Disons le,  ce genre de film est au cinoche ce que la video de chaton est à Youtube ! Il en existe des millions d’autre comme lui, il est calibré sur les goûts de la majorité dans le seul but d’être rentable. Le résultat  n’est pas fou, mais (admettons le) comble sans soucis le vide d’une journée monotone. Pas forcément mauvais sans être vraiment bon, American Nightmare se consomme comme un gros macdo : on l’absorbe sans déplaisir mais on l’oublie vite.

Trailer :

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