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Meurtres à la St Valentin (2009)

Affiche du film "Meurtres à la St Valentin"

© 2009 Lionsgate − Tous droits réservés.

La vague des films en 3D déferle sur le cinéma en ce moment ( nous en parlions il y a quelques semaines ). Un de plus avec ce remake de Meurtres à la Saint-Valentin, slasher du début des années 80. L’idée de faire un remake de ce film semble peu originale aux vues des échecs de certaines adaptations dernièrement. Mais la 3D pouvait éventuellement donner un plus à ce remake. Le scénario malheuresement trop simpliste et dénué de tout intéret ne sert que de prétexte à la dizaine de meurtres qui sont mis en scène. Le film est trop plat, trop convenu, trop vu et revu pour qu’on ne puisse seulement s’intéresser à la 3D par ailleurs pas très bien maîtrisée. L’image est pourtant bien rendue, mais c’est la mise en scène qui ne dessert pas le relief : en effet, lors d’un meurtre par exemple, la pioche est pointée vers le spectateur et la scène est tellement mal tournée que chaque exécution passe comme une lettre à la poste et ne laisse aucun souvenir, ni un frisson, ni un sursaut.

La structure est sans rebondissement, prévisible à la minute et pire, il y a même des longueurs sur des scène parfaitement inutiles. Le casting du film est composé majoritairement de jeunes acteurs découverts dans des séries. Seule Jaime King qui incarne le héros du film avait été vu dans d’autres long métrage dont notamment Sin City et The Spirit. Les deux héros ont tout deux commencé dans Dawson.  Megan Boone et Betsie Rue , jeunes filles trés belles mais totalement inconnues, completent ce casting qui délivre une prestation convenable pour un film du genre. Malgré tout, on ne peut que constater que ceux-ci ( mise à part le héros ) manquent cruellement de charisme et on peine à s’idenfier à eux.  De plus, les personnages qu’ils interprètent sont peu profonds, carricaturaux et inconsistants pour la plupart. La tentative de construire un triangle amoureux est louable : au début, on a une once d’espoir que cela donnera un peu de piment au film. Mais il n’en est rien.

L’unique intérêt du film, la 3D étant sous maitrisée, reste à découvrir l’identité du tueur. Mais là aussi on est déçus : les spécilistes du genre le devineront en un quart d’heure. Même si on a essayé de brouiller les pistes quand à sa véritable indentité, c’est vain car on se lasse vite.

Finalement, la 3D  est plus considérée comme un gadget qu’autre chose voire même un élément commercial qui a servi à vendre le film, jamais exploitée de manière à insuffler une réelle nouvelle dimension à la mise en scène. Ce filmravira les ados en manque de sensations fortes, et ennuira les autres.

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