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The Silent House

Affiche du film "The Silent House"

© 2010 Tokio Films − Tous droits réservés.

Laura et son père Wilson s’installent dans une maison à la campagne pour la retaper sur demande de son propriétaire qui souhaiterait la mettre en vente au plus vite. Ils passeront donc la nuit sur place avant de commencer les travaux le lendemain matin. Tout semble se passer pour le mieux avant que Laura n’entende un bruit provenant de l’extérieur mais devenant de plus en plus fort au premier étage de la maison. Wilson s’aventure donc en haut pour voir ce qu’il en est tandis que Laura l’attend seule au rez-de-chaussée..

A l’époque où les films concepts ( Paranormal Activity, Buried .. )  fleurissent comme des petits pains, il est dans l’air du temps de miser tout son métrage sur ce seul et unique aspect marketing assez vendeur on doit bien le reconnaitre. Et preuve que cela fonctionne, puisqu’il suffit d’un argument de ce genre pour qu’un film qui, en temps normal serait sorti directement en Dvd, bénéficie d’une sortie dans les salles obscures si bien que les distributeurs se bousculeraient presque pour travailler sur le film. Le problème , c’est qu’il ne faut pas TOUT miser sur le simple concept mais tenter d’aller au delà en n’oubliant pas de faire un film avant tout, ce que Buried ou encore Blair Witch avaient réussi.

On a entendu parler de la Casa Muda depuis quelques mois comme “le film tourné en un plan séquence” et avouons que ça titillait notre curiosité. Mais dès les premiers échos, on s’est vite rendu compte que la qualité n’était pas au rendez-vous. Outre le simple fait que l’argument soit mensonger, “la peur en temps réel” tant vantée par les affiches n’est jamais présente et on ressort de la salle avec l’impression d’avoir perdu son temps.

C’est pourtant dommage car certaines scènes ( si on peut les appeler comme ça puisqu’il n’y a pas de coupe à proprement parler ) sont judicieusement mises en scène surtout dans le premier quart d’heure où la tentative de construire un univers ne réussit pas toujours. Dans les instants de suspense des premières minutes, la tension commence à se faire sentir grâce à une gestion du cadre géométrique. Mais une photographie ratée, des lumières médiocres et des incohérences nous font décrocher de suite et ce jusqu’à la fin. Les prises de décisions stupides de la part des héros donnent même envie de sourire devant si peu de réalisme, un comble pour un énième film qui se veut “inspiré de faits réels”.

Passons sur les longueurs inutiles de certaines scènes ainsi que sur le Twist prévisible et ridicule qui a au moins le mérite de nous libérer de cet enfer filmique. The Silent House est le contraire de ce qu’il faut faire pour réussir son film : tout miser sur le Buzz et oublier en route d’écrire un scénario digne de ce nom.

Par Alexa

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Malgré sa sélection à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes en 2010 et le fait qu’il soit estampillé « inspiré de faits réels », le film uruguayen La Casa Muda est une nouvelle fois un film concept décevant. Tourné entièrement avec un Canon 5D et avec peu de sources de lumière (pour faire plus véridique, lampe torche et bougies) , le métrage a fait parler de lui largement avant sa sortie.

L’intrigue est basée sur une histoire vraie qui s’est passée à la fin des années 1940 dans un petit village d’Uruguay. Filmée en un seul plan-séquence de 78 minutes, La Casa Muda se concentre sur le personnage de Laura, jeune fille sans défense qui essaie de quitter une maison où se cache un obscur secret. Elle et son père s’y sont installés pour la rénover avant sa mise en vente. Ils y passent la nuit et décident de commencer les travaux le lendemain matin. Tout se passe bien jusqu’à ce que Laura entende un bruit venant de l’extérieur qui devient de plus en plus fort au dernier étage de la maison. Wilson monte voir ce qui se passe. Laura reste en bas et attend que son père redescende.

Avec son soit disant plan séquence (masqué par des noirs, c’est obligé), le film se veut original ; mais Hitchcock avait déjà fait ce genre de choses sur La Corde par exemple en masquant ses coupes par des recours ingénieux. Ici, l’idée est vaguement reprise avec des  360° autour de la victime, des cadrages sur les miroirs, les polaroids (idée intéressante mais complètement foireuse ici car pas effrayante). Ainsi très vite le métrage prend l’allure d’un gros pétard mouillé :  avec par exemple des jumps scares prévisibles, une musique tonitruante pour souligner les apparitions ou créer le suspense, des acteur plus que mauvais..

Comme c’est parfois le cas pour les films-concepts, le métrage ne fonctionne pas sur les spectateurs « non initiés » au genre et ressemble en réalité à Paranormal Activity. Et ce n’est pas une fin au twist plus que lourd qui va arranger les choses notamment à cause d’ un changement radical et inexplicable de point de vue. Malgré la prouesse technique du film, on s’ennuie dès l’ouverture de celui-ci étant donné que tout est prévisible et que l’histoire devient même confuse.

Par Colin

Sortie en DVd et Bluray chez TF1 Vidéo

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