Howl

Howl (2015)

1 h 29 min | Horreur | 1 octobre 2015
Note
3/10
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Londres, dans un train de banlieue, à la tombée de la nuit, un voyage se transforme en cauchemar lorsqu'un jeune contrôleur et un groupe de voyageurs se retrouvent à devoir lutter à mort contre une créature maléfique et terrifiante.

Dans les tréfonds du catalogue Amazon Prime, on trouve parfois de belles choses. Mais souvent, ce sont juste des films moyens, bien markettés. C’est le cas de HOWL, petit film anglais de loup-garous pas déplaisant mais ultra cheap et surtout très oubliable.

Image du film "Howl"

© 2015 Starchild Pictures − Tous droits réservés.

Le réalisateur, Paul Hyett, est connu pour avoir réalisé le film “The Seasoning House”. Mais il a surtout travaillé sur les effets spéciaux de films comme “The Descent”, “Eden Lake” ou encore “The Woman In Black”. Et ça se voit… Car aussi bien au niveau de la mise en scène que du scénario, HOWL est plutôt digne d’une série B (et encore.)

Pourtant, le début était plutôt prometteur. La présentation du héros et de son histoire ainsi que celle des protagonistes était assez réussie même si hyper convenue. On était prêts à embarquer pour le train de l’angoisse. Mais très vite, de gros problèmes apparaissent dans la mise en scène : le plus gênant étant la lumière. Alors ok, on fait du cinéma d’horreur, mais là, on n’arrive même pas parfois à reconnaître quel est le personnage à l’écran (les photos de cette critique en témoignent). Il y a aussi un gros problème de rythme (et de montage) dans la seconde partie du film. Au-delà de ces difficultés techniques (sans doute dues au budget), ce qui est le plus dommageable, c’est que le film n’a rien à raconter.

Image du film "Howl"

© 2015 Starchild Pictures − Tous droits réservés.

On peut pardonner les ratages à cause du manque d’argent, quand l’ambition est réelle et qu’on apporte au film une valeur ajoutée (de l’humour, un traitement DIFFERENT du mythe du loup-garou) mais là, rien. Ah si, des personnages tous plus stéréotypés les uns que les autres, la palme de la transparence allant au héros, qui ne sert strictement à rien pendant 1h30. Alors que le potentiel était là. A part jouer le fragile, amoureux d’une blonde, menacé par un macho, qui va se décider à se battre dans les 10 dernières minutes : ce cher Joe passe inaperçu. Tout comme la tentative de sous-texte sur la monstruosité de l’être humain (original hein ?).

On reste alors sur notre faim : pas de transformation de loup-garou à se mettre sous la dent (huhu), pas d’humour, quelques scènes gores plutôt réussies, une séquence finale ridicule : le bilan est faible pour HOWL. Sitôt vu, sitôt oublié.

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