Midsommar

Midsommar (2019)

2 h 36 min | Horreur, Drame, Mystère | 3 juillet 2019
Note
8/10
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Dani et Christian sont sur le point de se séparer quand la famille de Dani est touchée par une tragédie. Attristé par le deuil de la jeune femme, Christian ne peut se résoudre à la laisser seule et l’emmène avec lui et ses amis à un festival estival qui n’a lieu que tous les 90 ans et se déroule dans un village suédois isolé.

Si vous avez apprécié l’atmosphère lourde du film « Hérédité », du réalisateur Ari Aster, vous serez conquis par son plus récent projet : « Midsommar », au cinéma en Amérique du nord depuis le 3 juillet dernier.

Image du film "Midsommar"

© 2019 Parts and Labor − Tous droits réservés.

Ce qui avait marqué le public dans « Hérédité », c’était cette tension lourde en constante ascension. On retrouve aussi cet aspect dans le dernier film d’Aster, avec en plus, un gros soupçon d’étrangeté. L’ambiance entourant le personnage de Dani (interprétée par Florence Pugh) est douloureuse et délicate en début de récit lorsque l’action se déroule aux États-Unis. Mais tout devient éclairé, enchanté et festif au moment où elle pose le pied en Suède. Cette joie de vivre apparente est brusquement stoppée lors d’un événement traumatisant, frappant les spectateurs de plein fouet (pas de spoiler).

Image du film "Midsommar"

© 2019 Parts and Labor − Tous droits réservés.

Avec « Midsommar », le réalisateur crée un contraste étonnant à la fois au niveau du visuel et de l’ambiance en utilisant l’éblouissement des paysages, la pureté des toges blanches et le sourire quasi-permanent des membres de la communauté avec, en contrepartie, des coutumes inhabituelles, des rituels morbides et de la violence brutale et explicite. La trame sonore est efficace à tel point que vous pourriez même en avoir un réel malaise dans la salle de cinéma.

Image du film "Midsommar"

© 2019 Parts and Labor − Tous droits réservés.

En ce qui concerne le casting, il est absolument renversant. Des acteurs principaux aux figurants, la joie et la douleur sont tellement bien jouées qu’elles en sont terriblement crédibles. Florence Pugh est simplement sublime en tant que protagoniste : sa souffrance est viscérale et poignante, son désir constant de ne pas devenir un poids pour les gens qui l’entourent est remarquable.

Les effets spéciaux sont à couper le souffle. Et le gore n’est pas omniprésent mais lorsqu’il arrive à l’écran, il est immanquable. Avec un heureux mélange d’effets mécaniques et des prises de vues hallucinantes en utilisant la bonne dose de CGI, « Midsommar » est tout aussi mémorable visuellement qu’émotivement.

Image du film "Midsommar"

© 2019 Parts and Labor − Tous droits réservés.

Que vous ayez apprécié ou non « Hérédité », laissez tout de même une chance à « Midsommar ». Alors que le premier est beaucoup plus allégorique dans son histoire, « Midsommar » est beaucoup plus direct, tout en conservant une importance aux symboles de la vie et de la nature. Ne vous attendez pas à la frousse de votre vie, puisque le but n’est pas là. « Déstabilisant », « marquant » et « troublant » sont définitivement des termes que l’on peut associer à « Midsommar ».

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