PIFFF : le programme complet du Festival International du film fantastique de Paris !

PIFFF : le programme complet du Festival International du film fantastique de Paris !

On l’a attendu, il est enfin là ! Voici le programme et le jury de la toute première édition du PIFFF. Pour les tarifs et les informations pratiques, rendez-vous sur le site officiel du festival.

Le Jury International

Roger Avary Réalisateur et scénariste canadien, Roger Avary collabore activement dans les années 90 avec Quentin Tarantino, principalement sur le script de Pulp Fiction qu’il coécrit avec ce dernier (et pour lequel il remporta l’Oscar du Meilleur Scénario). En 1993, il passe à la réalisation avec Killing Zoe, polar désespéré, érotique et paroxystique traversé par des personnages écorchés vifs incarnés par Eric Stoltz, Jean-Hugues Anglade et Julie Delpy. En 2002, il adapte brillamment Les Lois de l’attraction de Bret Easton Ellis, histoire chorale d’un campus américain gangréné par la drogue, la violence et le sexe. En 2006, il plonge dans l’univers tortueux et torturé de Silent Hill et participe à l’écriture de sa version cinéma réalisée par Christophe Gans.

Jaume Balagueró Réalisateur et scénariste catalan, Jaume Balagueró livre avec La Secte sans nom en 1999 un thriller ésotérique et émouvant. Avec Darkness, réalisé en 2002, il continue de travailler autour de ses thèmes de prédilection (la destruction de la cellule familiale, le secret, l’enfance…). En 2005, il apporte une touche mélodramatique à une histoire fantastique encore une fois liée à la thématique de l’enfance avec Fragile un film dune très grande qualité injustement boudé par la majorité.  [Rec] , en 2007, explose littéralement à la face des aficionados de l’horreur en dépoussiérant avec une vélocité rare l’image du zombie, ou plutôt de « l’infecté », au cinéma.  Avec Malveillance, son dernier film en date (2011), Jaume Balagueró revient à une terreur plus réaliste, mais toujours aussi palpable. Malveillance sera projeté en Ouverture du PIFFF (hors compétition).

Christophe Gans En 1994, sous l’impulsion du producteur Samuel Hadida, Christophe Gans passe à la réalisation en signant l’un des segments de l’anthologie lovecraftienne Necronomicon intitulé The Drowned. L’année suivante, il adapte l’un des monuments de la bande dessinée nippone, Crying Freeman de Ryoichi Ikegami et Kazuo Koike. En 2001, il part explorer le Gévaudan en pistant sa fameuse Bête dans Le Pacte des loups un  film d’aventures fantasmatique et lyrique. En 2006, il adapte pour le cinéma le monument vidéoludique de Keiichiro Toyama, Silent Hill.

Lucile Hadzihalilovic Proche collaboratrice de Gaspar Noé, elle fonde avec celui-ci Les Cinémas de la zone et assure la production et le montage de Carne (1991) et Seul contre tous (1998).En 2005 sonne l’heure du premier long-métrage avec Innocence, une adaptation de la nouvelle Mine-Haha sur l’éducation corporelle des jeunes filles. Actuellement, elle a écrit un conte de science-fiction et d’horreur.

En compétition

A Lonely Place To Die De Julian Gilbey – 2011 – Grande-Bretagne – 98 min
Avec Melissa George, Ed Speleers, Eamonn Walker…

5 randonneurs découvrent lors de leur escapade en montagne une petite fille séquestrée et enterrée dans un box. Après lui avoir porté secours, ils vont être pourchassés par ses sanguinaires ravisseurs…Tourné dans les Highlands écossais, A Lonely Place To Die marque les brillants débuts du réalisateur Julian Gilbey, qui emballe ici un survival d’une efficacité redoutable et doté d’une véritable force émotionnelle.

Extraterrestre De Nacho Vigalondo – 2011 – Espagne – 90 min
Avec Julian Villagrán, Michelle Jenner, Carlos Areces…

Après une soirée particulièrement arrosée, Julio se réveille dans l’appartement de Julia, une belle inconnue dont il a tout oublié. Mais la surprise du jour est ailleurs : une gigantesque soucoupe volante stationne au-dessus de leur ville…Second film de Nacho Vigalondo, réalisateur du génial Timecrimes, Extraterrestre ménage un suspense de chaque instant, et brosse le portrait de personnages loufoques, touchants et inquiétants, n’hésitant pas à s’accuser les uns les autres pour trouver une échappatoire à une situation de crise inédite.

Blind Alley (El callejón) D’Antonio Trashorras – 2011 – Espagne-Colombie – 75 min
Avec Ana de Armas, Diego Cadavid, Leonor Varela…

Rosa, jeune femme de ménage rêvant de devenir comédienne, se retrouve bloquée, en pleine nuit, dans un lavomatic situé au fond d’une impasse. Très vite, la demoiselle ne va pas rester seule…Premier film du scénariste Antonio Trashorras (L’Échine du Diable, Agnosia), Blind Alley fut écrit pour être un épisode des Masters of Horror réalisé par Guillermo del Toro. Devenu au final un long-métrage unique, Blind Alley est une déclaration d’amour au cinéma d’épouvante des années 70 (Dario Argento en tête), mais aussi aux EC comics, bandes dessinées d’horreur américaines particulièrement baroques et sanglantes.

Retreat De Carl Tibbetts – 2011 – Grande-Bretagne – 90 min
Avec Thandie Newton, Cillian Murphy, Jamie Bell…

Parti en « retraite » sur une île presque déserte, un couple en crise va croiser la route d’un jeune homme mystérieux, les avertissant qu’un dangereux virus est en train de décimer le population…Avec son casting robuste (Cillian Murphy, Thandie Newton, Jamie Bell) mis au service de personnages à l’épaisseur palpable, Retreat marche dans les pas du Bug de William Friedkin, huis clos parano dans lequel chaque photogramme transpire la folie contagieuse.

The Dead Des Ford Brothers – 2010 – Grande-Bretagne – 105 min
Avec Rob Freeman, Prince David Oseia, David Dontoh…

Après le crash d’un vol d’évacuation, le lieutenant Brian Murphy doit survivre en milieu hostile : un territoire dominé par les morts-vivants en pleine Afrique de l’Ouest.Tourné en décors naturels au Burkina Faso et au Ghana, The Dead est probablement l’un des films de zombies les plus saisissants jamais tournés. Avec ses paysages arides aussi sublimes qu’anxiogènes, le premier film des frères Ford revigore un genre agonisant et trop braqué sur ses codes en lui insufflant une vraie dimension épique, réaliste et parfois westernienne. Un classique instantané.

The Innkeepers De Ti West – 2011 – USA – 102 min
Avec Sara Paxton, Pat Healy, Kelly McGillis…

Claire et Luke, deux employés d’un vieil hôtel de la Nouvelle Angleterre, tuent le temps en partant à la chasse aux fantômes qui rôdent dans l’établissement…Après le génial The House of The Devil, Ti West poursuit dans la veine d’une épouvante à l’ancienne avec The Innkeepers, une histoire de fantômes dont l’ambiance évoque les meilleures bandes des années 60 et 70. Atmosphérique et hypnotisant, The Innkeepers prouve que la suggestion peut parfois être la plus redoutable des armes quand il s’agit de faire trembler les spectateurs.

Cassadaga D’Anthony DiBlasi – 2011 – USA – 112 min
(Interdit aux de – 16 ans)Avec Kelen Coleman, Kevin Alejandro, Louise Fletcher..

Brisée après la mort accidentelle de sa petite soeur, Lily s’exile à Cassadaga, Floride, pour se ressourcer. Sur place, elle va tenter d’entrer en contact avec son esprit, mais c’est finalement avec celui de la victime d’un tueur en série qu’elle va avoir affaire…Réalisateur du traumatisant Dread, l’une des meilleures adaptations de Clive Barker à ce jour, Anthony DiBlasi revient secouer les spectateurs avec Cassadaga, thriller surnaturel dans la lignée de L’Enfant du Diable de Peter Medak.

Masks D’Andreas Marschall – 2011 – Allemagne – 108 min
Avec Susen Ermich, Magdalena Ritter, Julita Witt…

Après plusieurs échecs dans divers conservatoires d’art dramatique, Stella est enfin retenue dans un atelier privé aux méthodes extrêmement particulières…Réalisateur du film à sketches horrifique et ésotérique Tears of Kali en 2004, l’Allemand Andreas Marschall revient avec Masks à des sources fantastiques et oniriques en provenance directe de l’Italie des années 70. Néo giallo barré, baroque et érotique, Masks propose une mise en abyme intelligente et saisissante des codes, et transcende son statut de film-hommage pour tutoyer l’excellence des oeuvres séminales du genre.

Bellflower D’Evan Glodell – 2011 – Australie – 106 min
Avec Evan Glodell, Jessie Wiseman, Tyler Dawson…

Deux amis se préparent à une apocalypse nucléaire en construisant armes et véhicules de destruction. Mais une fille va venir tout perturber…Après avoir accueilli les diamants les plus bruts du cinéma de genre des années 70 (Mad Max, La Dernière vague, Long weekend…), l’Australie revient à la charge depuis maintenant une décennie, livrant à intervalles réguliers plusieurs chocs pelliculés. De cette trempe-là, Bellflower marie une imagerie fétichiste et guerrière qui évoque George Miller à un spleen adolescent rappelant Larry Clark. Un cocktail singulier et… explosif !

Hors compétition

Malveillance (Mientras duermes) De Jaume Balagueró – 2011 – Espagne – 102 min
Avec Luis Tosar, Marta Etura, Alberto San Juan…

César travaille comme concierge dans un immeuble bourgeois. Disposant de toutes les clés des appartements, il s’y introduit et s’organise une vie parallèle…Talent fulgurant du cinéma fantastique européen, auquel il a apporté une poignée de films cultes (La Secte sans nom, Fragile, [Rec]), Jaume Balagueró livre avec Malveillance un thriller oppressant dont l’extrême tension rappelle les grandes oeuvres paranoïaques de Roman Polanski.

Detention De Joseph Kahn – 2011 – USA – 90 min
Avec Shanley Caswell, Josh Hutcherson, Dane Cook…

Adolescente paumée, Riley tente de survivre à la pression quotidienne d’un lycée complètement azimuté et frappé par un tueur tout droit échappé d’un authentique slasher. Mais l’établissement recèle aussi d’autres secrets… Réalisateur du tétanisant Torque, la route s’enflamme, Joseph Kahn revient au long-métrage après avoir oeuvré dans le clip vidéo pour les plus grands noms de la pop mondiale (Britney Spears, U2, Moby, Eminem…). Et quel retour ! Véritable tornade visuelle et sonore, Detention dynamite les codes du slasher, du teen movie mais aussi de la science-fiction, et vous propose de vivre une expérience intense, digne d’un tour de grand huit vertigineux.

The Ward De John Carpenter – 2010 – USA – 88 min
Avec Amber Heard, Mamie Gummer, Danielle Panabaker…

Un asile pour jeunes femmes est frappé par les apparitions meurtrières du fantôme d’une ex-internée.Il aura fallu attendre près de 10 années avant que John Carpenter ne revienne au cinéma. Entre-temps, même s’il a tâté de la télévision avec les Masters of Horror, son approche « classique » et crépusculaire du fantastique aura définitivement manqué à ses fans, qu’il retrouve avec The Ward, ghost story en CinémaScope animée par la sublime Amber Heard, l’éternel Mandy Lane, obsession de toute une génération…

 The Violent Kind Des Butcher Brothers – 2010 – USA – 93 min
Avec Cory Knauf, Taylor Cole, Bret Roberts…

Au beau milieu d’une forêt, l’anniversaire d’une clique de bikers brutaux tourne au bain de sang. Attaque d’un gang rival ou assaillants d’une tout autre espèce ?Remarqués grâce au très malin The Hamiltons, petite série B revisitant habilement le mythe du vampire, les Butcher Brothers offre avec The Violent Kind un spectacle inclassable, une oeuvre totalement libre à la croisée des genres (film de bikers, film de monstres, film de…) et irriguée d’un pur esprit frondeur et punk. Un objet filmique non-identifié destiné à alimenter la controverse.

4:44 Last Day on Earth D’Abel Ferrara – 2011 – USA – 82 min
Avec Willem Dafoe, Shanyn Leigh, Paz de la Huerta

New York. La fin du monde est prévue à 16h44. Un couple d’artistes tente d’exister jusqu’au moment fatidique…Cinéaste culte (Driller Killer, L’Ange de la vengeance, Bad Lieutenant…), toujours présent là où on ne l’attend pas, Abel Ferrara aborde avec une sensibilité intimiste LA thématique de cinéma de genre en vogue du moment : la fin du monde. Accompagné du fidèle Willem Dafoe (New Rose Hotel, Go Go Tales), Ferrara poursuit sa quête d’humanité.

Ray Harryhausen – Le Titan des Effets Spéciaux De Gilles Penso – 2011 – France/Grande-Bretagne – 95 min
Avec Ray Harryhausen, Peter Jackson, James Cameron…

Pionnier des effets spéciaux, Ray Harryhausen a inspiré les plus grands succès du cinéma fantastique, de Star Wars à Avatar. Retour sur une carrière de légende, commentée par les héritiers les plus prestigieux du maître.Auteur d’un livre de référence sur la Stop Motion, Gilles Penso entame la réalisation de son documentaire en 2004, en tournant à Londres une interview fleuve de Ray Harryhausen. Rejoint plus tard par Alexandre Poncet, journaliste chez Mad Movies et co-fondateur de la société de production Frenetic Arts, Gilles Penso aura vu son projet prendre de l’ampleur au fil des ans.Adopté par la Fondation Ray & Diana Harryhausen, le documentaire pose désormais un regard exhaustif sur l’oeuvre du maître, éclairé par des archives inédites et des interviews de Peter Jackson, Steven Spielberg, James Cameron, Guillermo Del Toro, Terry Gilliam ou encore Tim Burton.

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