[Critique Série] The Strain, 1er épisode : 5 raisons d'attendre la suite

[Critique Série] The Strain, 1er épisode : 5 raisons d’attendre la suite

Ca y est ! On a enfin pu découvrir le premier épisode de The Strain, la série produite par Guillermo Del Toro et adaptée de sa série de bouquins sur une épidémie vampirique ! On vous donne maintenant les 5 raisons d’attendre la suite :

1. Ephraim Goodweather, le personnage principal, est charismatique

Même si le coup du petit génie ultra-badass dans son boulot mais gros nullard dans la vie familiale est une recette éculée depuis au moins la saison 1 de 24h, côté série, ou les Die Hard, côté cinéma, il faut avouer que Corey Stoll (anciennement gros loser alcoolo dans House Of Cards) assure le taf’ avec une certaine classe dans le rôle du boss du service de prévention anti-épidémie.

2. Pas d’horreur aseptisée : les gosses ne sont pas épargnés

Alors que la série Constantine bafoue l’identité de son personnage en lui interdisant de fumer pour cause de politiquement correct, The Strain n’hésite pas à buter des gamins pour mieux examiner ensuite leurs dépouilles. Le côté souvent cruel des univers de Guillermo Del Toro (souviens toi le Labyrinthe de Pan) n’a donc pas été gommé. On est rassuré et, comme semble l’indiquer la voix off du prologue et de l’épilogue, The Strain sera un conte très noir.

3. The Strain ne tourne pas autour du pot et dévoile des enjeux à la croisée des genres

Même si l’ouverture de l’épisode, avec son avion fantôme,  fait furieusement penser à celle du premier épisode de Fringe, la suite pose habilement les bases de l’identité de la série : The Strain fera le lien entre plusieurs genres (investigation scientifique, épidémie horrifique, conspiration mondiale) pour un show qu’on espère bien équilibré par la suite.

4. Un premier épisode généreux en monstruosités en tout genre

Niveau déco c’est mieux qu’un poisson dans un bocal

Une série ne pourrait pas compter Guillermo Del Toro au poste de producteur exécutif sans remplir son quota de monstruosités en tout genre et aux designs soignés. Sur ce point on est plutôt gâté : cœur maintenu en vie, créatures vampiriques aux appendices voraces tout droit sortis de Blade 2 et créature alpha ultra-balèze viennent ainsi animer ce premier épisode.

5. Une galerie de personnages secondaires prometteuse

On attend maintenant l’arrivée de Kevin Durand dans le rôle de “l’exterminateur”

Entre le collègue de travail (Sean Astin), le chasseur de vampires sur le retour (David Bradley) ou cet étrange conspirateur en costard (Richard Sammel), The Strain compte quelques personnages secondaires solides. Reste plus qu’à étoffer un peu le rôle de la collègue féminine, pour l’instant un peu trop faire-valoir du héros, ainsi que celui de ce gangsta latino, dur mais finalement au grand cœur, complètement cliché.

Sérieusement ?

Chronique par Alex B

Un commentaire

  1. Ce qui est bien c’est surtout cet aspect rationnel contre le monstrueux inexplicable. Penser le vampire avec ce côté épidémique et parasitaire c’est pas mal. Ça maintient le côté un peu scientifique ! (:

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