Massacre à la Tronçonneuse : Top 7 de la saga Leatherface

Massacre à la Tronçonneuse : Top 7 de la saga Leatherface

A l’occasion de la sortie du pas bien brillant Texas Chainsaw 3D, voici notre top 7 d’une saga un poil répétitive même si toujours aussi vorace…

Numéro 1 : The Texas Chainsaw Massacre (Tobe Hooper, 1974)

Notre champion inter-générationnel. Le classique de l’horreur passé depuis longtemps classique du 7ème art. Le film qui plait autant à Scorcese qu’à Johnny. Inspiré de faits réels (les meurtres d’Ed Gein), porté par une mise en scène aussi audacieuse qu’électrisante, avec une BO oscillant entre cris de poules trucidées et musique concrète sur fond de tronçonneuse, Tobe Hooper crée ici la matrice de plusieurs générations de films à venir, cela à coups de scènes côtoyant la folie pure. A ce titre, la séquence anthologique du repas est aussi rude avec les nerfs du spectateur qu’avec ceux de la malheureuse invitée de la famille psychotique. Une série de séquences tellement marquantes qu’on imagine tous encore aujourd’hui des images gores n’existant même pas dans le film…

Numéro 2 : The Texas Chainsaw Massacre (Marcus Nipsel, 2003)

Le concept avait de quoi faire flipper : Michael Bay, Monsieur Transformers, produit un remake du film original et en confie la mise en scène à Marcus Nipsel, jeune pubard émérite. Surprise : le film tient vraiment la route et s’impose comme l’un des meilleurs films de genre de ces dix dernières années. Loin de copier/coller l’original, la franchise change d’atmosphère et les couleurs sépias baignant nos futures victimes en journée contrastent agréablement bien avec l’atmosphère délétère et quasi-gothique forestière une fois la nuit tombée. Les attaques sont nerveuses et impressionnantes et – cerise sur le gâteau – Jessica Biel en impose en survivor face à un Leatherface malheureusement un peu trop mis en retrait par rapport à l’excellent Shérif Hoyt. Finalement on tient là l’un des meilleurs remakes horrifiques produit par Hollywood et malheureusement peut-être aussi le déclencheur de toute la folie qui a suivi ensuite. (Notre critique)

Numéro 3 : The Texas Chainsaw Massacre 2 (Tobe Hooper, 1986 )

Plus de 10 ans plus tard, Tobe Hooper remet le couvert sur la table de la famille cannibale pour une suite qui sent la prise effrénée de cocaïne pendant les années 80. Radicalement différent du premier épisode, le réalisateur va particulièrement loin dans la folie furieuse et les débordements graphiques dans cette comédie noire enchaînant gags sous acide (la famille revend maintenant un chili con carne très spécial dans toute l’Amérique) et scènes particulièrement malsaines, voire complètement sordides (notamment celle bien WTF où le symbolisme phallique de la tronçonneuse est encore un peu plus évident). En bonus : Leatherface est amoureux, Dennis Hopper joue un sauveur aussi taré que la famille qu’il pourchasse et Bill Moseley, des années avant ses rôles chez Rob Zombie, impressionne tout le monde dans le rôle du glauque Chop-Top. (Notre critique)

Numéro 4 : Leatherface: The Texas Chainsaw Massacre III (Jeff Bur, 1990)

Le réalisateur Jeff Bur assure un boulot correct, même si radin côté gore, pour ce troisième épisode. Malgré le retour au scénario classique (les jeunes automobilistes, la famille de cannibale terrée dans une vieille barraque…)  après les outrances du film précédent, ce Texas Chainsaw Massacre est rendu sympathique par la présence de Ken Foree (Zombie) et de Viggo Mortessen (futur Aragorn chez Peter Jackson) respectivement sauveur (presque) sorti de nulle part et émule déjanté de la famille cannibale. Petit conseil : visionnez plutôt le film avec la fin alternative, bien plus sombre et violente.

Numéro 5 : The Texas Chainsaw Massacre: The Beginning (Jonathan Liebesman, 2006)

Quand Hollywood découvre le concept de préquelle… Les quelques éclairages sur le passé de la famille et sur les origines de la mythologie (l’usage de la tronçonneuse, les masques de Leatherface, l’uniforme de shérif…) sont certes sympathiques, mais la trop régulière impression de revoir en moins bien le précédent remake de Marcus Nipsel nous ennuie pas mal. Enfin… Les scènes gores sont bien gratinées. C’est déjà ça… (Notre critique)

Numéro 6 : Texas Chainsaw 3D (John Luessenhop, 2013)


Lire notre critique.

Numéro 7 : Texas Chainsaw Massacre: The Next Generation (Kim Henkel, 1994)

Un quatrième épisode tellement mauvais qu’il fut le chant du cygne de la franchise avant réactivation par Michael Bay. Leatherface est devenu un gros travelo, les jeunes victimes sont insupportables, Renée Zellweger (la future Bridget Jones) est transparente et Matthew McConaughey tente sans succès de copier le Viggo Mortessen du précèdent épisode, cela dans de longues et trop pénibles scènes de salle à manger…

News par Alex B


 

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